REVIEW – Science Fell in Love, So I Tried to Prove it

REVIEW – Science Fell in Love, So I Tried to Prove it

REVIEW – Science Fell in Love, So I Tried to Prove it

REVIEW – Science Fell in Love, So I Tried to Prove it C'est bien ?

À LA RECHERCHE DE L'ÉQUATION PARFAITE DE L'AMOUR !
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En deux mots :

Charmante comédie romantique, Science Fell in Love, So I Tried to Prove it est un anime plaisant et instructif, avec néanmoins un concept qui tend à s’étouffer lui-même.

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Science Fell in Love, So I Tried to Prove it ou Rikei ga Koi ni Ochita no de Shōmei shitemita. de son titre original, est un manga de type shōnen écrit et dessiné par Alifred Yamamoto, et publié pour la première fois en 2016, au Japon. Alors que le manga, toujours en cours au pays du Soleil-Levant, compte aujourd’hui 8 tomes, aucune licence n’a (pour l’instant) été annoncée en France.

Le shōnen, qui relève davantage du josei ou du seinen, s’est vu adapter en un drama japonais composé de 4 épisodes en 2018, puis en film live l’année suivante. Produit par le studio Zero G Room (Libra of Nil Admirari, My Roommate is a Cat), un anime a également vu le jour début 2020. La série d’animation, bien barrée, est disponible en France sur Crunchyroll.

Himuro blasée

Le pitch

Que se passe-t-il lorsqu’une fille et un garçon tous les deux passionnés de recherche scientifique tombent amoureux ? Ayame Himuro est une brillante étudiante diplômée en sciences à l’université de Saitama. Elle demande à Shin’ya Yukimura, étudiant lui aussi, s’il veut bien sortir avec elle. Bien sûr, cet amour ne repose pas sur un fait scientifique, mais en tant que chercheurs, ils s’interrogent alors sur la réalité de leurs sentiments et cherchent à savoir si cette relation ne serait pas vouée à l’échec, à cause de leur foi en la science.

Une bonne dose d’endorphine

Sorte de savant mélange entre Dr. StoneWotaku ni Koi wa Muzukashii et Kaguya-sama : Love is War, Science Fell in Love, So I Tried to Prove it présente une drôle d’équipe de scientifiques à la recherche de l’ultime preuve même de l’amour. Pour cela, épisode par épisode, ils enchaînent les expériences pour définir les facteurs déterminants de l’amour d’Himuro pour Yukimura. Les moments “romantiques” sont étudiés avec minutie par nos amis scientifiques pour finalement se retrouver ridicules et surtout, hilarants.

Je pense ici notamment au fameux plaquage de mur qui tourne vite au désastre. Cette romcom, très sympathique, est un divertissement efficace pour ne pas se prendre la tête et passer un bon moment en toute détente. Mais attention, l’anime se veut aussi éducatif : chaque épisode met en avant un cours de sciences / mathématiques présenté de manière à ce qu’il soit compréhensible par tous.

Une drôle de romcom

Si au départ l’idée était bien trouvée, elle devient vite redondante et agaçante, en coupant parfois abruptement le rythme des épisodes. Cela concerne aussi bien ces parties de l’anime que la série dans sa globalité : Science Fell in Love, So I Tried to Prove it n’est pas à binge-watcher par son schéma répétitif, mais plutôt à savourer en regardant plutôt un épisode de temps à autre. Autrement, vous risquez d’être vite lassés, et ce serait bien dommage. Malgré tout, cette bonne comédie donne le sourire, avec ses personnages complètement déjantés. Le spectateur peut aisément s’identifier en Kanade, presque blasée par les expériences loufoques de ses collègues.

Mais c’est quoi l’amour, finalement ?

En effet, entre Himuro et Yukimura, ce n’est jamais simple. La comédie, qui se veut anti-romantique, joue sur l’absurde pour créer des comiques de situation plus ou moins drôles. L’auteur mise tout sur l’originalité de son œuvre, à savoir la science. Pourtant, les passages de romcom clichés les plus marrants de l’anime sont les plus sommaires, et pas nécessairement les plus travaillés.

À mon sens, le duo Kosuke / Ibarada offre plus de séquences humoristiques que celui d’Himuro et Yukimura. Si les personnages demeurent des stéréotypes propres à la romcom, ils ne sont pas gênants pour autant, et s’adaptent aisément à la structure de l’œuvre. Les protagonistes sont d’ailleurs bien dessinés, avec une animation correcte et un opening dynamique et typique des romcom.

En voilà une qui est épuisée

L’équation de l’amour que recherche notre équipe de scientifiques se base sur un phénomène émotionnel bien réel : l’amour. On découvre, sans grande surprise, qu’il existe différents types d’amour (je pense notamment à Kosuke et sa passion pour les otome games) comme tout autant de réactions face à la personne aimée.

Prouver l’amour scientifiquement et rationnellement est donc compliqué. Le concept de l’anime est donc astucieux et prétexte à bon nombre de situations gênantes. En revanche, ce même concept a été mis de côté dans les derniers épisodes, et a provoqué un dénouement prévisible pour les adeptes de romcom, ainsi qu’une certaine déception.

Mon avis sur Science Fell in Love, So I Tried to Prove it

L’idée de prouver l’amour scientifiquement, sous forme de comédie romantique, est originale. C’est d’ailleurs ce qui m’a incité à découvrir l’anime. Celui-ci s’avère être un bon passe-temps, agréable et amusant, en dépit d’un schéma répétitif. C’est une jolie découverte de ce début d’année, bien qu’il ne marquera pas les esprits dans le genre des romcom.

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