REVIEW – The Rising of the Shield Hero S1

REVIEW – The Rising of the Shield Hero S1

REVIEW – The Rising of the Shield Hero S1

REVIEW – The Rising of the Shield Hero S1 C'est bien ?

UN ANIME QUI A MARQUÉ LES ESPRITS
3.8

En deux mots :

Avec son univers méticuleusement façonné et son pitch efficace, The Rising of the Shield Hero sort du lot et a un sacré potentiel. Malgré tout, les déceptions s’enchaînent au fil des épisodes…

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User Review
5 (1 vote)

The Rising of the Shield Hero ou Tate no Yūsha no Nariagari de son nom original, est, à l’origine, une série de web novels lancée en 2012 au Japon par Aneko Yusagi. Véritable phénomène à succès, la saga a été publiée un an plus tard sous la forme de light novels, puis en version manga en 2014. Plusieurs spin-off du manga “original” ont même vu le jour dont le plus connu, Yari no Yūsha no Yarinaoshi, conte les aventures du héros à la lance, Motoyasu Kitamura.

Mais aujourd’hui, c’est de l’anime dont nous allons vous parler ! Sorti en 2019, il s’inspire directement du light novel et se compose de 25 épisodes, produits par le studio d’animation Kinema Citrius (Barakamon, Under The Dog). En France, l’anime est disponible sur la plateforme Crunchyroll et le manga édité chez Doki-Doki.

Raphtalia enfant

Le pitch

Naofumi est projeté dans un monde proche en tout lieu d’un jeu de rôle d’heroic fantasy. Mais alors que d’autres héros ont été dotés d’armes offensives redoutables, Naofumi hérite d’un bouclier aux capacités limitées pour progresser dans ce jeu où le danger peut surgir à chaque instant. Trahi et méprisé par la population, le jeune homme ne peut compter que sur lui-même pour survivre dans cet univers hostile… et peut-être sur une jeune fille désœuvrée aux ressources insoupçonnées.

Un isekai pas comme les autres

La sortie de l’anime The Rising of the Shield Hero a beaucoup fait parler d’elle, en janvier dernier. Si le synopsis n’a rien d’original, il n’en reste pas moins qu’il demeure alléchant. D’entrée de jeu, la série ne perd pas de temps, et plonge le personnage principal, Naofumi, ainsi que le spectateur, au cœur de son univers. Celui-ci prend place dans un monde, sous forme de RPG, où quatre héros sont chargés de sauver le royaume. Bien évidemment, ce n’est pas aussi simple que ça, et ce cher Naofumi est le premier à en prendre pour son grade.

Il change radicalement de personnalité pour devenir un être méfiant, plus sombre et sarcastique. Un héros charismatique, en somme. Malgré les accusations à son encontre, il ne cherche pas spécialement à se venger, mais plutôt à se surpasser contre toute attente, dans un monde qui lui est totalement étranger. Pour un héros d’isekai, voilà qui est plutôt intéressant.

Naofumi prêt à en découdre

Les premiers épisodes se déroulent dans une atmosphère lourde, où les souffrances de Naofumi et de Raphtalia sont palpables. Ces émotions sont d’autant plus prenantes grâce à la bande originale composée par Kevin Penkin (Made in Abyss), parfaitement appropriée aux situations dépeintes dans l’anime. Cependant, même si le traitement “dark” de l’intrigue est judicieux, il ne dure pas.

Rapidement, une atmosphère bien plus légère prend le pas sur l’ancienne, suite à l’arrivée d’une nouvelle protagoniste, Filo. Cette dernière est tout bonnement insupportable, et le fait qu’elle soit une lolicon n’arrange rien. En effet, au fil des épisodes, la bande de Naofumi s’agrandit pour devenir un quasi harem de (très) jeunes filles. Les moments guimauves à répétition s’enchaînent, tandis que la délicieuse saveur des débuts de l’anime s’éloigne.

Des aventures sacrément épiques

Hormis le personnage de Naofumi globalement réussi, celui de Raphtalia plutôt attachant, ou encore les vrais antagonistes, les autres sont bien moins dignes d’intérêt. Filo est insipide, les trois autres héros de parfaits idiots, et la “peste” de l’histoire, Myne, ratée. Bien qu’il soit agréable de la détester, elle passe, en l’espace de quelques épisodes, de la princesse manipulatrice à souhait à une figure méchante grotesque, voire comique.

Toutefois, si l’on fait abstraction de ces défauts, il y a tout de même quelques réussites dans cet anime. Les relations entre les protagonistes sont bien ficelées, et certaines séquences émotions vraiment poignantes. Niveau combats et animations, idem, ils sont pour la plupart efficaces, et les rebondissements, bien que souvent prévisibles, sont crédibles.

Raphtalia prêt à tout pour protéger Raphtalia

Autre point positif, The Rising of the Shield Hero est également bien construit concernant les thèmes dramatiques abordés, tels que l’esclavage, ou la justice. Ici, on quitte le cliché du gentil et du méchant, et personne n’est ni tout noir ni tout blanc. Côté intrigue, de nombreux mystères entourent l’univers de l’anime, qui sont plaisants à théoriser. Cet anime est un véritable mix entre passages intenses et scènes ridicules et bâclées. Certaines incohérences scénaristiques gâchent les épisodes en dépit de la qualité du scénario de base.

Mon avis sur The Rising of the Shield Hero

Incontestablement, The Rising of the Shield Hero est l’un des animes qui ont marqué l’année. Bien partie pour durer, la série a un gros potentiel à exploiter. Bien que j’aie été déçue par certains éléments de l’histoire, il me tarde de découvrir la suite des événements et l’évolution du groupe du héros au bouclier dans les prochaines saisons.

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