REVIEW – Ariadne, l’empire céleste (tome 1)

REVIEW – Ariadne, l’empire céleste (tome 1)

REVIEW – Ariadne, l’empire céleste (tome 1)

REVIEW – Ariadne, l’empire céleste (tome 1) C'est bien ?

UN SHONEN CLASSIQUE
3.2

Résumé :

Ariadne, l’empire céleste est un shōnen tout ce qu’il y a de plus classique et jouissif si l’on souhaite retrouver une bonne vieille aventure aux codes respectés.

Le nouveau manga phare signé Glénat est là !

Sōkyū no Ariadne est un manga sorti au Japon en 2017 de type shōnen imaginé par Yagi Norihiro, édité au Japon par Shogakukan et en France par Glénat. Le premier tome est sorti en France le 3 juillet 2019. Pour l’instant au Japon, 4 tomes sont déjà parus mais la série ne serait, a priori, pas encore terminée.

Le pitch

Commençons par la présentation officielle de l’éditeur :

Lashil, jeune garçon vivant dans une contrée perdue, rêve de cités volantes… Un beau jour, il rencontre Leana, une jeune fille atteinte d’une maladie étrange : sans ses bottes de fer, elle s’envole dans les airs ! Attaquée par des engins mécaniques, Leana ne tardera pas à révéler son identité : princesse de l’empire céleste Ariadne, elle a fui son pays pour découvrir le monde. Lashil deviendra son Chevalier de l’Azur, chargé de sa protection, puisqu’il cache lui-même un secret hors du commun lui permettant de manier le pouvoir du photon…

Si vous avez déjà lu Claymore, vous connaissez Norihiro Yagi. Avec Ariadne, l’empire céleste, le mangaka revient à son amour de la fantasy de façon plus légère, en y ajoutant une couche shōnen très marquée. Du coup, est-ce que ça fonctionne ?

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Au paroxysme du shōnen

Ariadne, l’empire céleste est un shōnen. Mais un vrai shōnen. Il m’a même semblé, par moments, que le mangaka s’exerçait à rentrer à la perfection dans les carcans du genre., à la limite parfois de l’exercice de style. En effet, Lashil est un personnage doté de grands pouvoirs plutôt cools et dont la vie, a priori banale, va être chamboulée par la venue d’un être extraordinaire. Soudain, il se lance dans une quête d’identité propre au genre littéraire. Têtu, entêté et parfois taquin, le personnage nous rappellera naturellement les grands noms du shōnen comme Son Goku, Naruto, Luffy ou encore Midoriya. Finalement, Lashil est un personnage plutôt sympathique que l’on ne pourra s’empêcher d’appréhender comme le descendant des grands du manga.

Cependant, j’ai remarqué que les personnages souffraient, dans leur globalité, d’un petit manque de charisme dû à la rapidité de l’action. En effet, on pourrait reprocher à ce premier tome, une écriture parfois un peu maladroite et trop directe. Si l’on prenait comme exemple Naruto, le personnage a un objectif et prend le temps de découvrir ses pouvoirs, il ne montre en aucun cas dès le premier épisode toute l’étendue de ceux-ci. De même pour Luffy ou Gon dans Hunter x Hunter. Or, dans la première moitié de ce premier tome, j’ai remarqué que l’action était très rapide, les pages défilent les unes derrières les autres et les scènes sont parfois collées de façon un peu mécanique et téléphonée. C’est dommage car si je comprends la volonté du mangaka de nous attirer dans son univers le plus rapidement possible en nous montrant “eh, vous avez vu tout ce que je peux faire”, il a malheureusement, à mon sens, sous-estimé le besoin d’épaisseur de son personnage principal.

Le dessin

Globalement, les dessins sont assez jolis et agréables, bien qu’extrêmement conventionnels. Encore une fois, je vais me répéter, les dessins sont à l’instar du manga ; parfaitement à l’image de son genre : le shōnen. Les mouvements, les combats, les détails, tout y est très réussi mais aussi très classique. La princesse Leana tout droit sortie d’un anime d’heroic-fantasy ou d’un Final Fantasy propose des lignes très propres et réussies qui donnent, sans mal, vie à leur personnage. De même pour Lashil qui semble directement tiré d’un Digimon ou Hunter x Hunter. Mais est-ce gênant ? Encore une fois, non. Car tous ces éléments sont ingénieusement posés dans un univers riche qui, à la lecture de ce premier tome, apparaît comme le point le plus intrigant.

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Un univers complet

À la frontière entre Le Château dans le ciel des studios Ghibli et un Tinta Run, Ariadne s’impose par la créativité dont a fait preuve Yagi Norihiro. Des paysages, aux châteaux dans le ciel, aux villes electro-futuristes, j’ai cru entendre, pendant toute ma lecture, le mangaka me chuchoter à l’oreille “allez viens dans mon univers, tu vas voir, c’est cool !”. Et pour cause, les animaux, les monstres, la vie : tout semble avoir été pensé intelligemment.

Sans être totalement révolutionnaire, l’univers créé pour le manga nous intrigue. En effet, l’impression première qui plane suite à la lecture du tome 1 est que nous ne venons de découvrir qu’une infime partie d’un tout gigantesque que l’on souhaiterait pouvoir explorer dès à présent. Encore faut-il maintenant que les tomes suivants tiennent leurs promesses !

Mon avis

Sans être très novateur, Ariadne, l’empire céleste s’inspire avec simplicité mais aussi avec respect des plus grands chefs-d’œuvre et propose un résultat qui se trouve être, dernière page tournée, finalement très sympathique. Disons-le, Ariadne, l’empire céleste ne sera pas mon coup de cœur 2019. Pourtant, j’ai passé un très bon moment à le lire et je serais ravi de lire le second tome !

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