REVIEW – Marvel’s Luke Cage (saison 2)

REVIEW – Marvel’s Luke Cage (saison 2)

REVIEW – Marvel’s Luke Cage (saison 2)

REVIEW – Marvel’s Luke Cage (saison 2) C'est bien ?

Sweet Christmas… L’homme à la peau impénétrable de Harlem est de retour ! 

Cette énième série de super-héros prend part dans l’univers Marvel – Netflix où l’on peut déjà retrouver DaredevilJessica Jones, Iron Fist, The Punisher et The Defenders réunissant la plupart d’entre eux. La première saison de Luke Cage est sortie en fin septembre 2016.

Attention, il y aura des SPOILERS !

LUKE CAGE

Un petit récap’ de la saison précédente, s’il vous plaît ? 

De son véritable nom Carl Lucas, un ancien prisonnier de Seagate (un genre d’Alcatraz où il participa à une expérience scientifique le rendant invincible, du moins de l’extérieur), revient dans le quartier de son enfance, Harlem.

Rapidement, il se rend compte que les choses ont bien changé durant son absence. Désormais, le quartier new-yorkais, composé principalement d’afro-américains, est sous la “tutelle” de gangsters tels que Cornell “Cottonmouth” Stokes et Mariah Dillard. Cottonmouth se révèle être un criminel très charismatique en plus d’être un bon orateur assez brutal par moment. Quand il meurt, un nouvel arc narratif se crée, et fait entré en scène Willis “Diamondback” Striker, le demi-frère caché de Luke.

Dans les comics, Diamondback est un ami d’enfance de ce dernier avec qui il a fait partie d’une bande de voyous nommé The Rivals dont Shades et Comanche ont également été membres. 

Les acteurs 

On y retrouve avec plaisir Mike Colter (Men In Black 3, The Good Wife, Halo : Nightfall) dans le rôle principal, la ravissante Simone Missick (Ray Donovan, Wayward Pines) dans celui de Misty Knight, Alfre Woodard (Hôpital St. Elsewhere, Desperate Housewives, State of Affairs) en Mariah Dillard, et Theo Rossi (Sons of Anarchy) en Hernan “Shades” Alvarez.

Cette seconde saison apporte aussi son lot de nouvelles têtes avec notamment le ténébreux Mustafa Shakir (NCIS : New Orleans) qui incarne LE bad guy Bushmaster, la superbe Gabrielle Ennis (Rosewood) joue Tilda Johnson, et Reg E. Cathey (Fant4stic Four, Banshee, Outcast), quant à lui, campe le paternel du Power Man.

LUKE CAGE
Le cast et l’équipe de prod’

L’ambiance

Les séries Daredevil, Jessica Jones, Iron Fist, The Defenders, Luke Cage, et même The Punisher, ont toutes UN gros point commun. En plus, de mettre en scène ou de remettre en scène des super-héros de chez Marvel Comics en live-action, elles sont de genre policier, voire dramatique, et c’était un peu inévitable vu dans quel milieu vivent ces justiciers urbains. Malgré ça, chacune d’entre d’elles parvient à garder son identité qui lui est propre.

Dans la toute première saison centrée sur Luke Cage, la bande-originale était essentiellement composée de titres rap et hip-hop dont quelques morceaux interprétés par Method Man (un membre du collectif Wu-Tang Clan qui fait une légère apparition dans la première saison), et par moments, du blues. Dans cette nouvelle saison, c’est le reggae qui est mis en avant.

Au niveau de la colorimétrie, on est toujours dans des tons jaunes et verts mais cette fois-ci, ils sont davantage accentués. Au niveau des décors, en plus d’Harlem, on nous présente le quartier new-yorkais de Brooklyn via sa forte concentration de population jamaïcaine, ce qui apporte plus de chaleur à l’ambiance de la série.

LUKE CAGE
Tilda et Bushmaster

Il y a également des références faites à la pop-culture (Alien, Terminator), ce qu’il y avait nettement moins dans la précédente.

Mon avis

Ayant été un peu déçu de la première saison à cause de certaines lenteurs qui auraient pu être évitées, et de son second arc narratif, celui qui débuta dès la mort de Cottonmouth et qui s’étendit donc jusqu’à la fin, et bien, j’en attendais beaucoup de celle-ci.

Tout d’abord, on ne perd pas de temps. On rentre rapidement dans l’histoire que voici : John “Bushmaster” McIver veut “reprendre” Harlem en tuant, au passage, les derniers membres de la famille Stokes, et il fera tout pour mener à bien sa quête. Le protecteur de ce quartier, Luke Cage, se retrouve très souvent sur son chemin. D’ailleurs, la seconde confrontation entre les deux personnages laisse le Power Man mal en point. Tilda “Nightshade” Johnson l’aida néanmoins à se remettre sur pied, cette dernière, apprenant dans les derniers épisodes, qu’elle est le fruit d’un inceste voire d’un viol entre sa mère Mariah Dillard et son grand-oncle Pete.

J’ai eu du mal, par moment, avec l’actrice Alfre Woodard, jouant Mariah Dillard, car je trouve qu’elle en faisait le moins possible comme la plupart des acteurs dans les séries DC de la CW. Après, j’admets que son personnage est mieux écrit sur la fin où elle devient une véritable gangster froide et pourrie jusqu’à la moelle : elle est à l’origine du meurtre de son cousin Cornell “Cottonmouth” Stokes joué par le très bon Mahershala Ali (Hunger Games : la Révolte Part. 1 & 2, Free States of Jones, Moonlight).

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Cottonmouth et sa cousine Mariah

Cette nouvelle saison a également certaines lenteurs, mais qui ici sont bénéfiques : elles nous installent calmement la relation entre les personnages et tout simplement l’intrigue. Par contre lors de quelques épisodes, le rythme est plus dynamique voire plus punchy. Les scènes d’actions sont bien chorégraphiées surtout lors d’un des derniers épisodes où Cage et Bushmaster “s’allient” pour se battre contre des gangsters chinois.

En parlant de Bushmaster, l’acteur Mustafa Shakir l’a interprété avec brio. Pour moi, il fut aussi bon qu’un Killmonger (Black Panther) ou qu’un Cottonmouth. On arrive à comprendre ses motivations et à avoir de l’empathie pour lui, même si ses méthodes ne sont pas les bonnes. Puis, entre nous, même si j’ai apprécié ce que j’ai vu, il faut admettre que les incarnations de Wilson Fisk (le Caïd) dans Marvel’s Daredevil et de Thanos d’Avengers 3: Infinity War ont mis la barre assez haute.

En bref

C’est une bonne saison avec son lot de personnages bien écrits : grosse mention au duo Luke-Misty, et à Shades incroyablement joué par Theo Rossi. Même l’avocat des Stokes, Donovan (un clin d’œil fait à la série Ray Donovan ?), est très plaisant à voir. La Jamaïque est au cœur de l’histoire comme vous l’aurez compris. D’ailleurs, le petit flashback, à Kingston, où l’on voit les McIver et les Stokes plus jeunes, était assez sympa. On comprend mieux comment John McIver est devenu Bushmaster et pourquoi.

Je dois vous avouer aussi que j’ai bien aimé revoir l’Iron Fist car je trouve que l’écriture de son personnage est plus réussie que dans sa propre série qui m’avait déçu pour beaucoup de raisons dont l’une d’elles étant le fait qu’il ait été agaçant et égocentrique.

Pour conclure, je vous invite donc à la regarder. Son univers, sa bande-son, son histoire, et son casting sont, tout simplement, accrocheurs et bien travaillés.

LUKE CAGE
Peace & Chill
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