Difficile de catégoriser Ajin : Semi-humain… à la fois action, horreur, suspens, fantastique et parfois humour.
Ajin est un manga de type seinen écrit par Gamon Sakurai. Pré-publié en 2012 au Japon, il n’arrive en France qu’en juillet 2015 grâce aux éditions Glénat. La série existe également en anime.
Le pitch
Kei Nagai est un jeune étudiant presque comme les autres. Au-delà de son aversion et de son mépris pour l’espèce humaine, il s’agit d’un personnage relativement classique proche d’un Light imaginé dans Death Note. À la différence que Kei se fait écraser par un camion lors d’une sortie entre amis, dès le premier épisode. Et il meurt. Logique, un camion quand même. Mais en fait, il n’est pas vraiment mort. Ben non. C’est là qu’il se rend compte qu’il est un “Ajin”, à savoir une personne qui ne peut pas mourir. Pratique. Sinon vous imaginez ? Le scénario le plus court du monde : un type est détesté de tous, il meurt, fin. Merci, au revoir. J’adore.
Bref, rapidement considéré comme un monstre de foire, il devra vite apprendre à être discret. Pour le coup, la maxime “pour vivre heureux, vivons cachés” n’aura jamais été aussi vraie… Pourchassé par l’armée, rejeté par les humains qui ont peur de lui, Kei devra apprendre à se débrouiller afin de ne pas être capturé sous quoi il risque de finir en cobaye de laboratoire. Et (attention SPOILER), il va finir par se faire capturer. Ça ne dure pas éternellement mais je vous l’affirme, ça ne donne pas envie de faire un séjour dans les hôpitaux japonais !
Le ton et l’originalité
À la fois seinen social et manga d’action pure, l’œuvre ne s’impose pas beaucoup de limites. Lorsque ça doit être gore, c’est gore. Lorsqu’il faut du blabla, on a du blabla. C’est ce qui fait le charme de l’œuvre, elle fait son boulot sans trop demander l’avis de son lecteur. Pas facile en même temps, me direz-vous, mais bon, vous avez compris ce que je voulais dire.
Les nombreux personnages ont tous une personnalité forte, dessinée avec brio afin de mettre en exergue les limites humaines. Du scientifique américain fou mais obsédé par ses cigarettes, à l’Ajin terroriste qui souhaite se venger contre la Terre entière de ce que sa maman ne lui avait pas fait assez de câlins, en passant par la grand-mère qui a gardé Kei caché un bon moment, tous savent se rendre humains, attachants et uniques.
Question originalité… Comment dire. À la fois le pitch de base est bien sympa, à la fois on a quand même un vilain gout de déjà-vu. Il faut dire que par rapport à Death Note ou Last Hero Inuyashiki (je le place là juste pour faire un lien et que vous cliquiez dessus), c’est quand même très proche. Il est quand même plus ou moins toujours question d’immortalité, quid de l’Homme face à la mort, etc. Mais bon, on ne s’en lasse pas, on est demandeur. Alors normal qu’ils fassent ça !
Mon avis
Je ne vais pas épiloguer : c’est cool.
Lisez-le. Voilà, c’est tout !
Et lâchez un “like”. C’est gratuit et ça sauve des pandas.
Pensez-y ! On y pense jamais assez…