REVIEW – Kingsglaive: Final Fantasy XV

REVIEW – Kingsglaive: Final Fantasy XV

REVIEW – Kingsglaive: Final Fantasy XV

REVIEW – Kingsglaive: Final Fantasy XV C'est bien ?

Un film véritablement si compliqué ? Découvrez mon contre-avis à la critique de Mister Hadrien !

J’ai eu l’occasion de me rendre à l’avant-première de ce film de Takeshi NOZUE, en sa présence et celle de nombreux grands fans de la saga Final Fantasy. Fan que je suis, ayant débuté mes aventures sur le 7ème volet sur Playstation, et m’étant arrêté au dernier épisode solo en date, Lightning Returns : Final Fantasy XIII.

J’ai pu ensuite rattraper mon manquement à certains épisodes, notamment le 6ème, que j’ai découvert sur Playstation à sa ressortie (et ses fameux LONGS chargements à chaque écran noir). Mais quelle histoire !

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Un univers au top !

Alors évidemment, après avoir apprécié les apparitions de la saga en films, à travers Final Fantasy : Les Créatures de l’Esprit, et Final Fantasy : Advent Children, j’en attendais beaucoup de cette nouvelle tentative. Et autant y aller franco, contrairement à mon cher Hadrien et sa précédente critique, j’ai adoré ce film, sur bien des points. Et s’il n’est pas parfait, il retranscrit à merveille la sensation que j’ai eue à chaque découverte d’un Final Fantasy. Cette sensation de grandeur, de confusion politique, d’impuissance et petit à petit, de prise de force face à un ennemi pas si manichéen.

Et les bases sont posées immédiatement avec ce film, qui trace et raconte l’histoire du roi Régis, de son règne sur un monde en guerre et de la ténacité avec laquelle il fait face à une menace grandissante, piétinant peu à peu son royaume jusqu’à ne lui laisser qu’une petite région résistante à l’envahisseur, celle de Lucis, abritant la magnifique capitale d’Insomnia. L’ennemi, l’empire de Nilfheim, qui mené d’une main de fer, souhaite proposer une armistice au roi Régis à condition que celui-ci autorise la princesse Lunafreya (anciennement princesse du royaume perdu de Tenebrae, appartenant dorénavant à Nilfheim) à épouser son fils, Noctis.

Noctis, contrairement à ce que l’on aurait pu penser, n’est pas le héros du film. Déjà héros du jeu vidéo Final Fantasy XV et la série animée Brotherhood, il cède sa place cette fois-ci à son père, le roi Régis, incarné par Sean Bean, et à Nyx (Aaron Paul), un héros de la garde militaire du roi : les fameux Kingsglave. Ce nom désigne en réalité cette armada d’hommes surentraînés qui se servent de la magie du Cristal protégeant le royaume de Lucis, combattant avec des poignards, des “glaves” magiques leur permettant de se téléporter avec aisance. Autant dire que cela rend parfaitement bien sur grand écran, visuellement les combats sont splendides.

Et ce n’est pas tout, car la plastique générale du film nous mène à douter par moment : sont-ce de véritables acteurs ou de l’imagerie de synthèse ? La limite est de plus en plus fine, et ce film est une véritable prouesse technique que même des entreprises comme Pixar ne parviennent à réaliser. Les humains ressemblent à des humains, ces petits défauts, ces petits détails, un œil qui se ferme plus lentement qu’un autre, font de l’ensemble une impressionnante démonstration graphique du studio, capable de mimer des réactions humaines naturelles. Square Enix peut être fier !

Une histoire qui se tient ?

Alors c’est beau oui, mais maintenant est-ce réellement consistant ? L’histoire tient-elle la route ? Oui, et même si elle n’est pas parfaite, avec notamment des zones de flous – sûrement légitimes et volontaires – sur certains personnages et leurs origines, il faut bien se l’avouer qu’elle donne envie de jouer au jeu vidéo ! Car Kingsglave conte une aventure se déroulant en parallèle de celle de Final Fantasy XV, là où Noctis et sa bande de potes se tailladent des monstres dans un environnement hostile, le film lui s’attarde sur le cœur du royaume et sa mise en péril. Et il est évident que toutes les actions menées dans le film auront un impact conséquent dans le jeu, on a déjà hâte d’en savoir plus… qu’ils sont forts.

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Maintenant si l’on devait juger le film en tant que présentation stand-alone d’un tout nouvel univers, il est vrai que par moment il se peut qu’on puisse louper une ou deux allusions afin de bien comprendre le fond de l’histoire, pourtant très basique en soi : une guerre entre deux royaumes, un Cristal qui maintient la magie, deux rois qui se taillent la part du lion, des jeunes qui luttent pour leur liberté… Au final c’est un peu le scénario de chaque jeu vidéo de la saga Final Fantasy.

On retrouve dans Kingsglave de nombreuses allusions aux jeux vidéo d’ailleurs, de la camionnette de transport Chocobo, en passant par les aéronefs rappelant les meilleurs moments de la série, la magie et les monstres, suffisamment proche de l’idée que l’on se fait des invocations, une ville cosmopolite entre le médiéval et le moderne… bref, que vous ayez apprécié Final Fantasy VI, VII, VIII ou IX, vous vous sentirez comme chez vous.

Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce film, que j’ai trouvé bien trop court, malgré un combat final qui tire en longueur (marque de fabrique en même temps, tous les boss finaux mettent dix piges à mourir, et dans Advent Children le combat contre Sephiroth dure des siècles). L’univers est inédit, et bien travaillé, il donne un bon aperçu de ce que l’on peut s’attendre à voir dans le jeu vidéo et laisse une belle porte d’entrée aux joueurs impatients de mettre la main sur le précieux sésame, qui rappelons-le, sort le 29 novembre 2016.

On apprécie cette conception d’univers cross-support, 360 degrés, et on espère que ce ne sera pas le dernier essai de Square Enix !

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