TEST – Like a Dragon Ishin! Plus qu’un bon remake ?

TEST – Like a Dragon Ishin! Plus qu’un bon remake ?

TEST – Like a Dragon Ishin! Plus qu’un bon remake ?

TEST – Like a Dragon Ishin! Plus qu’un bon remake ? Intéressant !

UNE EXCELLENTE PORTE D'ENTRÉE SUR L'UNIVERS YAKUZA
4

En deux mots :

Si le gameplay reste parfois rigide et que le moteur graphique semble poussé à bout, Like a Dragon Ishin! n’en n’est pas moins un excellent remake qui permet de (re)découvrir l’aventure sous un nouveau jour, pour notre plus grand plaisir !

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Like a Dragon Ishin! est un jeu d’action-aventure développé par le studio Ryū Ga Gotoku et édité par SEGA.
Le jeu est un remake du jeu Yakuza Ishin! sorti en 2014 sur PS3, spin-off de la série éponyme Yakuza.
Se déroulant à une période critique de l’histoire du Japon, l’époque Bakumatsu (1853 à 1868) qui marque la fin du Shogunat Tokugawa, Like a Dragon Ishin! nous embarque dans l’épopée réécrite et fictionnée de Ryōma Sakamoto, véritable personnage ayant marqué ce tournant historique en contribuant à renverser le pouvoir en place.
Stylisé tel un film moderne, le jeu nous offre une version alternative et théâtrale d’une l’histoire sui sublime la fin de l’ère des samouraïs.
Ryōma Sakamoto, sous les traits de Kiryu de la série habituelle, qui arrive à Tosa

Ronin malgré lui

Le jeu nous permet d’incarner Ryōma Sakamoto : jeune samouraï fraîchement entrainé au combat au sabre à Edo. Il regagne ses terres originelles en la province de Tosa où il retrouve son frère adoptif, également formé au combat et à la tête d’une organisation aspirant à rogner le pouvoir régnant sur le pays. Ils assistent impuissants à l’assassinat de leur père adoptif, autrefois notable et fervent militant pour la lutte des classes en secret.
Ryōma et son frère adoptif Takechi, quelques moments avant la mort de leur père
N’ayant pas pu défendre son père et suzerain en tant que samouraï, Ryōma se voit déshonoré et devient par conséquence un ronin. Il décide alors de traquer l’assassin en se rendant à la capitale et de changer d’identité afin de mener son enquête. Sa seule piste est le style de combat de l’assassin : le Tennen Rishin-ryū, un art martial redoutable et rarement pratiqué. Ryōma découvre par le biais de contacts et d’informateurs que plusieurs hauts gradés d’un groupe de samouraïs répondant au Shogunat : le Shinsen Gumi, sont des pratiquants de l’art martial atypique.
La première rencontre avec l’assassin, qui grave son style de combat dans la mémoire de Ryōma
Fort de son talent au sabre lors d’un examen de sélection, il parvient à entrer au sein du Shinsen Gumi afin de mener l’enquête. Héritant rapidement du statut de capitaine de division, Ryōma use de cette position pour accélérer ses recherches mais oscille difficilement entre ses convictions et ses nouvelles responsabilités dans un contexte global qui s’accentue de plus en plus vers une guerre entre le Shogunat féodal et l’Empire.
L’impitoyable épreuve d’entrée du Shinsen Gumi : un combat contre un capitaine de division
Les têtes principales du récit et membres du Shinsen Gumi, dont Ryōma Sakamoto

Spectaculaire en deux facettes

Like a Dragon Ishin! tente de recréer l’ambiance de la ville de Kyo du milieu du XIXe siècle dans un Japon en pleine ébullition. Bien que le jeu soit doté d’une structure urbaine intéressante et de missions secondaires captivantes, les quartiers de Kyo sont malheureusement reliés entre eux par des “zones de chargement”, et certaines textures et environnements sont souvent figés, ce qui rend le jeu techniquement en retard par rapport à la concurrence. Malgré tout, le jeu est satisfaisant et les personnages bénéficient d’un traitement graphique particulièrement soigné lors des cinématiques et des combats.
De nombreux combats sont chorégraphiés et scriptés pour sublimer les personnages
Mais les graphismes restent ternes durant les phases de gameplay habituel

Malgré ces quelques défauts, Like a Dragon Ishin! reste une expérience intéressante pour les fans de la série. Le titre conserve la structure de jeu des épisodes précédents avant l’arrivée de l’épisode 7 qui a chamboulé les codes de la série. Ce retour aux sources est plutôt agréable, d’autant plus que le jeu nous plonge dans un Kyo d’époque où les rues animées et les passants invitent à la discussion. Les missions secondaires, aussi bien utiles que futiles, sont nombreuses et permettent de découvrir des personnages attachants. Le joueur peut ainsi s’immerger dans des histoires de code d’honneur bafoué, de trahison et de vengeance, et profiter d’une atmosphère particulière.

En somme, malgré ses défauts techniques, Like a Dragon Ishin! offre une expérience de jeu intéressante pour les fans de la série et pour ceux qui apprécient l’ambiance du Japon féodal. Les missions secondaires, la structure de jeu et l’atmosphère de Kyo rendent le jeu agréable à parcourir, bien que certains aspects techniques soient à la traîne par rapport à la concurrence.

La révolution par la lame et le feu

Like a Dragon Ishin! reprend la formule du jeu d’origine en conservant son gameplay principal de beat’em all, quoiqu’un peu rigide de prime abord mais toujours efficace et plaisant à jouer. Le joueur peut ainsi (re)découvrir les joies des combats épiques, avec des boss redoutables et des actions contextuelles de grande classe. Le système de Light-RPG est également conservé, avec des armes et équipements à fabriquer et améliorer tout au long du jeu, et des compétences actives et passives liées aux différents styles de combat. Enfin, le protagoniste peut compter sur l’aide de ses troupes pour l’aider dans la mêlée via des attaques spéciales, des soins et autres bonus. Une approche qui permet aux joueurs d’influer sur la destinée de Ryōma Sakamoto selon leurs appétences pour le sabre et/ou l’arme à feu.

En plus de gérer les compétences de Ryōma, vous serez également noté sur chaque combat et récompensé en conséquence

Ce qui distingue Like a Dragon : Ishin! des autres jeux Yakuza, c’est son système de combat adapté aux besoins historiques et scénaristiques. Le joueur peut compter sur quatre styles de combat qu’il peut changer en temps réel d’une simple pression de bouton : Bagarreur, Bretteur, Tireur et Danseur endiablé. Le style Bretteur est parfait pour se prendre pour un véritable samouraï, tandis que le style Bagarreur offre de multiples possibilités de combo et de prises de catch toujours aussi amusantes. Le Tireur permet de prendre de la distance par rapport aux adversaires, tandis que le Danseur endiablé marie le sabre et le pistolet tout en fluidité pour multiplier les possibilités de combo. Le jeu ne fait pas dans la demi-mesure sur l’hémoglobine et offre des chorégraphies travaillées avec des exécutions brutalement loufoques.

Parmi les styles disponibles, le Danseur Endiablé permet d’associer sabre et pistolet avec brio

Mon avis sur Like a Dragon Ishin!

Like a Dragon : Ishin ! est un remake réussi qui offre une expérience de jeu mémorable aux fans de la saga Yakuza. Le jeu réussit à retransmettre l’ambiance du Japon féodal et offre une variété d’activités annexes, ce qui en fait un hommage réussi de cette période. Bien que le jeu présente des lacunes techniques, il ne dénature en rien l’expérience originelle de 2014, tout en modernisant les visuels et la jouabilité. Même s’il n’est pas parfait, le plaisir de jouer à un jeu Yakuza est bel et bien au rendez-vous, ce qui est l’essentiel.

Article rédigé par Julien Veng.

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