Interview du groupe Japonais de City Pop, The Lamb

INTERVIEW – The Lamb, le meilleur groupe contemporain de City Pop japonaise ?

INTERVIEW – The Lamb, le meilleur groupe contemporain de City Pop japonaise ?

INTERVIEW – The Lamb, le meilleur groupe contemporain de City Pop japonaise ?

INTERVIEW – The Lamb, le meilleur groupe contemporain de City Pop japonaise ? Intéressant !

Hello à tous ! Aujourd’hui, je vous propose un article un peu spécial puisque j’ai eu la chance d’interviewer un de mes groupes japonais préférés, j’ai nommé The Lamb. Leur particularité ? Ils font de la City Pop, ce style de musique propre aux années 80.

Je vous propose ainsi l’interview traduite en français mais également la version anglaise de notre interview.
Bonne lecture à tous et encore un très grand merci à Noboru (chanteur du groupe The Lamb) qui a accepté de répondre à mes quelques questions !

 

Tout d’abord, quels sont les membres de The Lamb ?

Les membres du groupe sont les suivants : Junpei Ogino (basse), Yushi Nakajima (batterie), Kyuto Uno (clavier), Shinjiro Yamada (saxophone) et moi-même Noboru Watanabe (voix et guitare).

 

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Yushi et moi partageons la même ville natale et nous nous connaissons depuis que nous sommes adolescents.
Junpei nous a été présenté par Yushi et est devenu membre en 2019.
J’ai rencontré Shinjiro en 2020 lors d’une session d’enregistrement, et il m’a présenté Kyuto. Il m’a dit : “C’est le meilleur joueur de clavier que je connaisse“.

 

Pourquoi “The Lamb” ? Ce nom a-t-il une signification particulière pour vous ?

Il ne signifie rien de spécial. Quand on a commencé le groupe, le signe du zodiaque de cette année-là était le “mouton”.
Les gens me posent souvent des questions à propos de la référence à William Blake, mais je suis plus intéressé par La chasse aux moutons sauvages de Haruki Murakami.

 

Vous faites une musique très City Pop, qui était particulièrement à la mode dans les années 80 au Japon. Qu’est-ce que vous aimez dans cette musique ? Pourquoi avez-vous choisi ce style ?

Quand j’étais enfant, j’écoutais Tatsuro Yamashita et Eiichi Otaki dans la voiture, sur l’autoradio de mon père. Mais quand j’ai commencé la musique, mes racines étaient plutôt dans le rock des années 60 et 70. Les Beatles, Clapton, etc.

Si ma voix était plus rauque et que je pouvais crier, j’aurais peut-être fait de la musique plus axée sur le blues. Mais heureusement ou malheureusement, ma voix n’est pas faite pour ça. Je pense donc qu’un son plus doux, comme l’AOR, me convient mieux.

Récemment, nous avons pu entrer en contact avec des personnes à l’étranger grâce au mot-clé City Pop. Je suis très heureux de voir que beaucoup d’entre eux en savent beaucoup plus que le public japonais. Cela montre que la langue n’est pas une barrière pour la musique.

L’art des fans étrangers de City Pop ou des DJ est très intéressant. C’est comme le Japon, mais ce n’est pas le Japon. C’est rétro-futuriste, coloré, néon et d’un autre monde.
C’est intéressant de voir le Japon du point de vue extérieur. C’est très cool.

 

Quelles sont les particularités de City Pop ? Quels sont les codes à respecter ?

Je pense que cette musique est faite par des musiciens compétents, en studio, avec beaucoup d’argent et beaucoup de temps. Dans tous les sens du terme, c’est une chose difficile à faire de nos jours.

Les gens disent souvent que le Japon est une “dérive” culturelle.
Quelque chose vient de quelque part à l’extrême, et ça reste ici. Même après que le pays d’origine l’ait oublié. Le bon vieux hamburger, oublié par les Américains, ne se trouve peut-être plus qu’au Japon. Tu vois ce que je veux dire ?
Je pense que c’est pour cela que lorsque les gens d’outre-mer écoutent de la City Pop, ils se sentent nostalgiques même s’ils ne l’ont jamais entendu auparavant.

 

De Tomoko Aran, en passant par Junko Ohashi, 1986 Omega Tribe ou Mariya Takeuchi, l’héritage de la City Pop est important ! Comment parvenez-vous à moderniser la City Pop tout en restant fidèle à ses bases ?

Je n’y pense pas trop sérieusement. Je fais ce que j’ai envie de faire, et peu importe si les gens pensent que c’est de la City Pop ou pas.

Et comme on vit dans le présent, avec les instruments et des technologies du présent, dans un studio du présent, la City Pop sera modernisée inévitablement.

C’est peut-être parce que je suis Japonais que je fais inconsciemment des chansons en trois parties : Couplet, Bridge et Refrain, et que je préfère les progressions d’accords Jazzy.

 

Pensez-vous que vous viendrez un jour en France pour un concert ?

Bien sûr, oui. Nous admirons beaucoup la France.
L’ancienne musique techno est géniale, et il y a beaucoup de chanteurs récents que j’aime.
Personnellement, je pense que les femmes françaises sont les plus belles du monde.
Mais si nous voulons faire des concerts en France, nous devons devenir plus populaires.

Merci pour cette interview. Profitez de notre musique !

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez également retrouver l’interview en anglais ci-dessous.

 


First of all, who are the members of the band ? How did you meet each other ?

Noboru Watanabe (Vo,Gt)
Junpei Ogino (Bass)
Yushi Nakajima (Drums)
Kyuto Uno (Keyboards)
Shinjiro Yamada (Saxophone)
Yushi and I share the same hometown and have known each other since we were teenagers.
Junpei was introduced to us by Yushi and became a member in 2019.
I met Shinjiro in 2020 at a recording session, and he introduced me to Kyuto. He said “He’s the best keyboard player I know.”

 

Why “The Lamb“, does it have a special meaning for you ?

It doesn’t mean anything special. When we started the band, the zodiac sign for that year was “sheep”.
People often ask me about William Blake.
But I’m more into Haruki Murakami’s “A Wild Sheep Chase”.


You make a very City Pop music, which was particularly fashionable in the 80s in Japan.
What do you like in this music? Why did you choose this style?

When I was a kid, I used to listen to Tatsuro Yamashita and Eiichi Otaki in the car. On my father’s car stereo. But when I started music, my roots were more in the 60’s and 70’s rock. The Beatles, Clapton, etc.
If my voice was huskier and I could shout, I might have done more blues-based music. But fortunately or unfortunately, my voice is not suited for that. So I think a more mellow sound like AOR would suit me better.
Recently, we’ve been able to connect with people overseas through the keyword City Pop. I’m very happy to see that many of them know much more about it than the Japanese audience. It shows that language is no barrier to music.
The art of foreign city pop fans or DJs is very interesting. It’s like Japan, but it’s not Japan. It’s retro-futuristic, neon-colored, and otherworldly.
It’s interesting to see Japan from a foreigner’s eyes. It’s very cool.

 

What are the particularities of City Pop? What are the codes to respect?

I think this music is made by skilled musicians, in the studio, with a lot of money and a lot of time. In every meaning, it’s a difficult thing to do nowadays.
People often say that Japan is a cultural “drift”.
Something comes from somewhere to the far east, and it stays here. Even after the country of origin forgets about it. The good old hamburger, forgotten by Americans, may now be found only in Japan. You know what I mean?
I think that’s why when people from overseas listen to City Pop, they feel nostalgic even though they’ve never heard it before.

 

From Tomoko Aran, through Junko Ohashi, 1986 Omega Tribe or Mariya Takeuchi, the heritage of City Pop is important! How do you manage to modernize City Pop while remaining faithful to its bases?
I don’t think about it too seriously. I make what I want to make, and it doesn’t matter if people think it’s City Pop or not.
And because we’re living in the present, with the instruments and PC of the present, in the studio of the present, we’re going to modernize any way.
Perhaps it’s because I’m Japanese that I unconsciously make songs in three parts, “Verse”, “Bridge”, and “Chorus”, and prefer jazzy chord progressions.

 

Do you think you will come to France one day for a concert ?

Of course, yes. We admire France a lot.
The old techno music is great, and there are many recent singers that I like.
Personally, I think French women are the most beautiful in the world.
If we want to go to concerts, we have to become more popular.
 
Thanks for the interview. Enjoy our music!
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