La Cantine de Minuit ou Shinya Shokudō en japonais, est un seinen de Yarō Abe. L’oeuvre nous plonge dans l’activité nocturne d’une tout petit restaurant de Tokyo, où fumets de Tan-Men et de Katsudon se mélangent aux tranches de vie des tokyoïtes.
Adapté en série et diffusé sur Netflix, l’ouvrage est un vrai régal pour les yeux comme pour le coeur. Voici 5 bonnes raisons de voir ou revoir La Cantine de Minuit, ou Midnight Dinner – Tokyo Stories.
#1 – L’immersion est totale
À chaque épisode, on découvre un peu plus le monde de la nuit de Kabukichō et de Tokyo. Les lumières, les sons, le bruit des taxis, de la pluie sur le bitume, les brouhahas des groupes sortant des bars… Vous êtes en plein dedans ! À cela vient s’ajouter une intrigue par épisode qui vous fait également découvrir l’univers de chaque personnage. Lieu de travail, poste de police, bar, studio de tournage… les décors sont multiples, authentiques et vous promettent un aller simple pour la capitale nippone.
#2 – On se régale avec les yeux
Forcément, chaque épisode introduit un plat incontournable de la cuisine japonaise. Ici pas de grande gastronomie, une cuisine simple, qui vient du coeur du “chef” pour consoler ou réchauffer ceux qui passent la porte coulissante du restaurant.
Tan-Men, Pogo, Tonketi, Omuraisu, Oeuf de tofu… Il y en a pour tous les goûts !
Petit bonus : les plats cuisinés sont faits étape par étape par le chef, ce qui permet aux plus courageux de noter la recette pour tenter de la reproduire.
#3 – La B.O
L’opening de la série est simplement magnifique. Mélancolique, poétique, mystérieux… Le générique participe vraiment à la réussite de chaque épisode. Je vous laisse juger par vous-même.
#4 – Le format des épisodes de La Cantine de Minuit
Avec pour l’instant 2 saisons de 10 épisodes chacune, on les regarde très vite ! Chaque épisode dure une vingtaine de minutes, ce qui permet aussi d’en regarder plusieurs à la fois. Mais à l’instar d’un dîner au restaurant, on ne mange pas tous les plats d’un coup… je recommanderai donc d’en regarder 3 maximum en une fois, un peu sur le triptyque entrée, plat, dessert.
Autre avantage, les épisodes ne se suivent pas réellement les uns les autres. Vous pouvez donc les regarder dans le désordre, cela ne nuira pas à votre compréhension, ni à votre plaisir.
#5 – Les personnages
Si chaque épisode est consacré à un personnage, il y a quelques figures qui reviennent entre les saisons. Ces personnages récurrents ne sont pas au centre des intrigues mais vont vivre chaque épisode ; ils interpellent, ponctuent l’intrigue voire la relance.
Les personnages sont hauts en couleurs, chacun avec leur propre univers et leurs spécificités. Un joyeux melting pot de la société japonaise se retrouve autour du comptoir du restaurant, à partager leurs récits de la journée.
Mention spéciale au personnage du Chef, incarné par Kaoru Kobayashi, qui tient son restaurant avec ferveur et tendresse. Tantôt cuisinier, tantôt psychologue avisé, il guéri les passions simplement, autour d’un bon bol bien chaud.
Bref, si vous n’avez pas encore découvert l’adaptation Netflix du seinen La Cantine de Minuit, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Petit conseil : à visionner avec des ramens maison, un tonkatsu ou simplement une bonne Asahi bien fraîche*. Et pour les plus gourmands d’entre vous, il existe un livre répertoriant certaines recettes de la série.
(*l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération – évidemment).