Le chaos est pavé de bonnes intentions…
Sorti en 2012, développé par l’équipe de Yager et distribué par 2K Games, Spec Ops: The Line relate l’aventure de trois membres de la Delta force (non, il n’y a pas Chuck Norris) dans un Dubaï post-apocalyptique, ravagé par une impressionnante tempête de sable. Le pitch est simple : vous explorez la ville en tentant de comprendre pourquoi le colonel John Konrad a échoué dans sa dernière mission d’évacuation des civils, victimes et derniers survivants de cette tragédie. Enfin, seulement en apparence.
Le gameplay
Spec Ops: The Line ravira les fans de Gears of War ! En effet, il présente toutes les fonctionnalités les plus classiques d’un TPS (third person shooter). En plus de tirer à bout portant, les joueurs peuvent donner des ordres à leurs alliés, tels qu’effectuer un tir de suppression ou éliminer des cibles. Ah, comme si les choses n’étaient pas déjà compliquées, dame nature vient également mettre son grain de sel (voire ici de sable) pour vous faciliter la tâche dans les combats… ou pas ! Niveau difficulté, le jeu propose les trois modes de difficulté classiques (facile, normal et difficile) et pour avoir fait les trois, même en facile ça reste gentiment corsé.
L’intérêt
Si je vous parle de Spec Ops: The Line et pas d’un autre jeu, c’est également pour son scénario qui va bien au-delà du bête scénario à la Call of Duty (pas de jugement pour ceux qui jouent à COD). Ici, tout s’articule autour de la folie et plus particulièrement celle de la guerre et des horreurs que cela peut entraîner : armes chimiques, dommages collatéraux sur les civils, enlisement ou perte de discernement, etc. Bref, un jeu qui fait réellement réfléchir sur les actions faites sur le monde dans lequel on vit, ce qui lui donne une certaine importance.
Un destin tragique
Malgré les critiques positives, le jeu s’est très mal vendu, ce qui lui valu une annulation d’un DLC solo (cris de rage). Pourtant, un mode multijoueurs coop a vu le jour en 2012, mettant en scène plusieurs scénarios à objectifs rappelant par moments le mode horde de Gears of War. On aurait pu penser que ce mode allait offrir un bel avenir à Spec Ops: The Line, mais non, que nenni ! Ce jeu, n’a pas spécialement eu d’influence pour des jeux de type TPS, mais son scénario, la profondeur des personnages et le côté psychologie, que l’on peut retrouver dans un Layer of Fear, en font un jeu à découvrir, et ce, même en 2019. Allez, avouons-le, il serait fort dommage de passer à côté de ce que je considère comme un chef-d’œuvre.
Note : 18/20
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