REVIEW – Goodnight, I Love You… (tome 2)

REVIEW – Goodnight, I Love You… (tome 2)

REVIEW – Goodnight, I Love You… (tome 2)

REVIEW – Goodnight, I Love You… (tome 2) C'est bien ?

UNE ENVIE D'AILLEURS
4.6

En deux mots :

Le caractère psychologique de l’œuvre fait, une nouvelle fois, mouche. Le voyage d’Ozora se poursuit à Bruxelles, pour un séjour des plus surprenants aussi bien pour lui, que pour le lecteur.

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Goodnight, I Love You… est un manga de type josei, scénarisé et dessiné par John Tarachine. Lancée en septembre dernier aux éditions Akata en France, l’œuvre compte 4 tomes, au total.

Dans le premier volume, Ozora est confronté à la mort de sa mère, de qui il était très proche. Dans ses dernières volontés, celle-ci demande à son fils d’aller annoncer son décès à une amie à Londres. De fil en anguille, il se retrouve à Paris avec son frère aîné, Daichi, qu’il n’avait pas revu depuis longtemps. La fin du tome 1 se conclut avec un sacré cliffhanger : en effet Ozora découvre que son père est vivant !

Le pitch

Toujours en deuil, et à la recherche de son équilibre, Ozora a bien du mal à digérer la nouvelle que vient de lui révéler son frère. Perdu et chamboulé, il continue pourtant son voyage à travers l’Europe. Ses pas le mèneront cette fois-ci vers Bruxelles, où de nouvelles rencontres l’attendent…

Couverture du tome 2 de Goodnight, I Love You...

Une suite bouleversante

J’avais adoré le premier tome de Goodnight, I Love You… . On y découvrait un jeune homme, Ozora, faire face au deuil et à la quête de son identité. À travers ses voyages surprenants, il change peu à peu au contact des différentes cultures auxquelles il est confronté. Dans ce nouveau volume, l’aventure continue tout d’abord à Bruxelles, puis à Amsterdam.

Ces destinations sont tout aussi dépaysantes pour lui que pour le spectateur. Sans aucun doute, cela donne des envies d’ailleurs ! Les clichés y sont évidemment présents tels que le manque de rideaux flagrant dans la capitale néerlandaise ou encore les spécialités culinaires belges.

Ozora à la découverte de l'Europe

Mais en dehors de l’aspect culturel de ce périple, ce sont également les enjeux familiaux qu’il comporte qui le rendent encore plus intéressant. Ozora, logiquement perturbé après avoir appris que son père était toujours en vie, ne sait pas comment réagir après cette révélation. Et cerise sur le gâteau, il va se marier ! Le caractère psychologique de l’œuvre est savamment mis en scène, le pauvre garçon se rendant compte qu’il avait été dans le déni toutes ces années pendant lesquelles son père était absent. Le scénario de ce second tome est tout aussi cohérent que réussi et encore une fois, Goodnight, I Love You… fait mouche.

Vivre à fond

Le manga est toujours aussi émouvant, c’est une certitude. Au fil de ses destinations, Ozora mûrit et se remet en cause. Si, à la base, il fait ce voyage pour honorer les dernières volontés de sa mère, il choisit de le continuer désormais pour lui-même. Les questions qu’il se pose sont tout à fait légitimes, le rendant encore plus attachant. Cela dit, il se rend vite compte qu’il n’est pas le seul à se chercher comme en témoigne sa rencontre improbable avec Nobu. La peur de l’inconnu, les conflits intérieurs ou quitter sa zone de confort sont des expériences qui touchent tout le monde, aussi bien les personnages que les lecteurs.

Mon avis sur le tome 2 de Goodnight, I Love You…

Le josei est encore une fois plutôt philosophique et donne à réfléchir. Certains moments étaient fort émouvants et d’autres me faisaient sourire. Quoi qu’il en soit, Goodnight, I Love You… ne laisse pas indifférent. Allez, c’est parti pour le tome 3 !

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