REVIEW – Starlight Promises

REVIEW – Starlight Promises

REVIEW – Starlight Promises

REVIEW – Starlight Promises C'est bien ?

UN FILM 100% JAPONAIS
3.8

En deux mots :

L’ONA offre au spectateur un joli moment d’émotion, au coeur des traditions japonaises. Malgré quelques défauts mineurs, voilà un film plutôt réussi.

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Starlight Promises, aussi connu sous le nom Yakusoku no Nanaya Matsuri, est un ONA (Original Net Anime) sorti en juillet dernier sur Youtube. Pour ceux qui l’ignorent, sachez qu’un ONA est un épisode / film d’animation destiné directement à la diffusion sur le web tandis qu’un OAV, lui, sort en vidéo. Le film est réalisé par Murata Kazuya, qui a notamment travaillé sur le storyboard des deux premières saisons de Code Geass ou encore sur A.I.C.O. Incarnation. Le long-métrage d’une durée de 1h02 est disponible sur Crunchyroll, et une chose est sûre, il est riche en émotions !

Le pitch

Shôma Mihara, lycéen, n’a plus de contact avec son meilleur ami Atsushi depuis qu’il ont changé d’école, il y a trois ans et demi. Un jour, Atsushi reprend contact avec lui et l’invite à le rejoindre à l’occasion de Tanabata, la fête des étoiles, dans un village de montagne. Shôma s’y rend, mais il ne trouve pas son ami. Il fait en revanche la connaissance d’une fille, Shiori, elle aussi à la recherche de quelqu’un. Cette jolie fête sera pour eux le théâtre d’étranges événements…

La tête dans les étoiles

Que ce soit dans sa forme ou dans son intrigue, Starlight Promises nous mène tout droit dans un autre espace-temps. L’animation est superbe, et peut faire penser à Your Name ne serait-ce que dans la ressemblance entre les protagonistes principaux des deux œuvres. La bande originale, assurée par le talentueux Iwashiro Taro (The Heroic Legend of Arslan), n’est pas en reste et donne des frissons.

Starlight Promises

L’histoire se déroule pendant le festival japonais des étoiles appelé Tanabata. Cette fête traditionnelle s’inscrit dans les légendes chinoises et japonaises et conte la rencontre annuelle entre une jeune femme, Orihime, et son amant, Hikoboshi. Se déroulant le 7 juillet ou le 7 août, elle est célébrée via des danses, des parades, en musique, où les Japonais revêtent pour beaucoup le yukata.

On peut également inscrire des vœux sur des bouts de papiers nommés tanzaku, attachés sur des branches de bambou. Les tanzaku sont par la suite brûlés ou balancés dans des cours d’eau pour que les vœux se réalisent. En Occident, il est vrai que nous n’avons pas de fête similaire. Aussi, découvrir ce phénomène culturel grâce à Starlight Promises est fascinant : on y découvre le travail de préparation ainsi que la cérémonie.

Imparfait mais fabuleux

Si les paysages et l’aspect traditionnel de l’anime sont somptueux, un élément surprenant a été ajouté à l’intrigue : la technologie. Le festival est organisé par une intelligence artificielle nommée Kanna et les participants sont vêtus de costumes digitalisés pour faciliter la préparation de Tanabata. En soit, pourquoi pas. Sauf qu’à mon sens, le côté technologique a été mal exploité quand bien même il avait un gros potentiel. Les combats n’apportent rien à l’histoire si ce n’est qu’ils contribuent à faire redescendre l’enthousiasme pour le film.

Starlight Promises2

Mais rassurez-vous, à part ça, Starlight Promises est un très bon divertissement. Le scénario est bien ficelé, même si quelque peu prévisible, et les séquences émotions sans aucun doute réussies. Les dix dernières minutes sont extrêmement touchantes et peuvent faire couler quelques larmes. On conte ici une jolie histoire pleine de bons sentiments avec des personnages attachants et très humains.

Mon avis sur Starlight Promises

Starlight Promises est un long-métrage très sympathique, idéal pour les grands amateurs du Japon. Relations humaines, traditions et émotions sont au rendez-vous. Apprendre davantage sur les spécificités du Tanabata, que l’on peut retrouver dans certains animes, est aussi instructif que plaisant. Les 1h02 de film passent très vite et le spectateur passe dans l’ensemble un bon moment.

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