REVIEW – Castlevania

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REVIEW – Castlevania C'est bien ?

Dracula a condamné l’humanité à mort… Les Belmont pourront-ils le vaincre à nouveau ?

Castlevania est une série d’animation créée par le studio d’animation américain Frederator Studios et disponible en exclusivité sur Netflix. La série est actuellement composée de 2 saisons et une troisième a été commandée. Les épisodes sont seulement au total de 12, c’est peu, j’en conviens. Mais je pense qu’il faut relativiser et se réjouir que cette série existe. Les adaptations de jeux vidéo n’ont pas toujours la côte, ce sont des paris risqués. Recontextualisons un peu tout ça.

Castlevania, c’est quoi au juste ?

Castlevania est une série de jeux d’action lancée sur la NES de Nintendo en 1986. La franchise a de nombreux opus dont le dernier épisode en date se nomme Lords of Shadow 2 sorti en 2014. On parle de pas moins d’une trentaine de jeux au total. Ils retracent l’histoire de la famille Belmont (mais pas que) qui combat Dracula de génération en génération. Même si vous n’avez jamais joué à un seul de ces jeux, vous en avez forcément entendu parler.

Cette série animée Castlevania est l’adaptation de Castlevania 3 Dracula’s Curse sur NES. Les personnages gardés au casting sont Trevor Belmont, Alucard ainsi que Sypha Belnades.

La saison 1

Cette première saison est composée de quatre épisodes d’un peu plus de 20 minutes. C’est peu mais il faut le voir comme un prototype et surtout un pari. Cette première saison se présente comme une introduction plus qu’autre chose.

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Une femme du nom de Lisa s’invite au château de Dracula en lui déclarant qu’elle souhaite devenir médecin pour aider ses semblables, qu’elle veut apprendre la science auprès de lui. Elle lui explique que le monde a changé, qu’il devrait voyager pour s’en rendre compte et qu’il est plus que dommage que tout le savoir qu’il a accumulé depuis tout ce temps ne serve pas à quelque chose.

Car oui, ce Dracula est une sorte d’érudit ayant accumulé des connaissances des quatre coins du monde datant du début de l’humanité. Dans ce que j’interpréterais comme un mélange entre l’admiration du courage qu’elle a eu et l’ennui qu’il éprouve à rester seul dans son château, il finit par accéder à sa requête.

Après un bond de quelques années dans le temps, on voit qu’ils se sont mariés et que Lisa s’est installée en tant que médecin. Allez, devinez la suite… Médecin, science, 14e siècle… Si vous avez répondu “inquisition” c’est une bonne réponse ! Accusée de sorcellerie, elle finit au bûcher. Dracula rentrant d’un voyage tombât sur les ruines de la maison. Et dans une colère noire fit une apparition style hologramme dans les flammes du bûcher de sa défunte femme où il posa un ultimatum à l’humanité. Il leur donna un an pour changer leurs pratiques religieuses. Si dans un an rien n’a bougé, il exterminera l’humanité. Inutile de maintenir le suspense, l’Église ne l’a pas écouté et donc un an plus tard le massacre commence !

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La saison 2 

Cette saison 2 reprend exactement là où la précédente s’est arrêtée. Elle est composée de 8 épisodes. Je ne vous dévoilerai rien du scénario mais on en apprend plus sur les personnages.  On y retrouve d’autres éléments tirés de la saga de jeux comme l’évocation de Leon Belmont, le protagoniste du jeu Lament of Innocence sur PS2, un ancien templier ayant démarré la croisade familiale contre Dracula. Oui les Belmont viennent de France !

Autre point, dans les forces de Dracula, on retrouve Hector, le forgeron des enfers. Il est le personnage principal du second opus sur PS2, Curse of Darkness. Un beau clin d’œil aux fans. Au passage, je vous recommande ces deux jeux si vous n’y avez jamais joué, ils sont plutôt bons !

Ils ont réussi à faire quelques longueurs, provenant notamment du développement des personnages qui servira pour la suite. La fin est un peu expédiée mais il faut le voir comme une prudence de la part du studio qui a voulu être sûr de finir son histoire au cas où la série se retrouve annulée. Le combat final se déroule lors du septième épisode et le huitième et dernier est un épilogue.

L’esthétique de la série

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Les dessins sont dans un style assez particulier. Ça ressemble à de l’animation japonaise sans en être. Je peux comprendre que certains n’aiment pas mais je n’irais pas jusqu’à dire que c’est moche. Les décors et l’arrière-plan sont tout de même assez soignés. Quant à l’animation, il faut le reconnaître, elle est un peu inégale. Les combats les plus importants sont très bons. Le studio a très bien compris comment utiliser un fouet de manière cohérente. Par contre dans les combats mineurs et certaines scènes, l’animation est au strict minimum. C’est notamment visible dans la saison 2.

Ensuite il faut le dire, si vous aimez le gore, vous allez en avoir. Du sang, des viscères… tout est là ! Donc en résumé, ce n’est pas parfait mais soyons indulgents et donnons une chance au studio de s’améliorer.

Review - Castlevania - Netflix
Des petits easter eggs se cachent dans cette image, les meilleurs sauront les trouver.

Mon avis sur Castlevania

Bien qu’elle ne soit pas exempt de défauts, Castlevania reste une bonne série d’animation que je vous recommande. Que son univers vous soit familier ou non. Par contre, je ne vous déconseille la VO. J’en ai eu de très mauvais retours… le mot “f**k” un peu trop utilisé, les comédiens qui marmonnent… Même des gens parfaitement à l’aise avec la langue de Shakespeare avaient du mal à comprendre. Je l’ai personnellement regardé en VF et le doublage est tout à fait correct. Le seul reproche que je lui ferai c’est la non-prononciation du “T” de Belmont et du “D” de Alucard.

Je pense que cette série pourrait être le top départ d’une myriade d’autres séries adaptées de jeux vidéo qui, contrairement au film, seraient bonnes. Grâce à Castlevania on peut se plaire à imaginer des séries Metroïd, Zelda, Dark Soul… au moins de ce niveau-là. Bref, vivement la saison 3 avec si possible plus d’épisodes !

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