MI-ZELDA, MI-ANIMAL CROSSING, 100% SYMPA
En deux mots :
Visuellement réussI et étonnamment apaisant, Yonder propose une expérience très complète et accessible à tous.
User Review
0 (0 votes)C’est comme un Zelda, mais c’est pas vraiment un Zelda. C’est comme un Animal Crossing, mais c’est pas vraiment Animal Crossing…
Édité et développé par Prideful Sloth, Yonder : The Cloud Catcher Chronicles est un jeu d’aventure et d’exploration sorti en France le 18 juillet 2017 sur PS4, Steam et Nintendo Switch.

Le pitch ?
Rien de très surprenant. Vous incarnez un jeune garçon et cherchez à libérer l’île Géméa du mal. Jusque là, ça tient encore debout. Afin de terrasser le mal à la racine, il faudra “libérer” un total de huit régions réunies en open world (entendez “monde ouvert”). Voilà, là on a un bon vieux The Legend of Zelda tout ce qu’il y a de plus classique.

Mais ce n’est pas tout puisque vous devrez récolter des ressources, dénicher des trésors, gagner de l’argent, l’investir dans votre ferme, la faire grandir, gagner du terrain, embaucher du monde pour qu’ils bossent à votre place. Bref, là on passe dans un jeu tout mignon dans lequel il faut rendre des services à ses voisins pour améliorer sa maison : un vrai petit Animal Crossing ou un Harvest Moon des familles.

Une difficulté à la portée de tous
Mais alors, jeu d’aventure périlleux ou jeu de découverte de farming posé ? Ne vous y trompez pas, Yonder : The Cloud Catcher Chronicles ne rentre finalement vraiment dans aucune catégorie tant il est à la frontière des deux. L’expérience vous proposera en effet de vous concentrer, sans faire face à trop de difficulté, sur l‘exploration, l’exploration et encore l’exploration.

En réalité, à part une espèce de fumée violette qui s’est emparée de quelques lieux (qu’il vous faudra débloquer à l’aide de petites fées récupérées durant votre périple), vous ne rencontrerez pas vraiment de monstres à proprement parler. Yonder : The Cloud Catcher Chronicles est en réalité un jeu tout calme, tout reposant.

Un chara-design banal pour une DA réussie
Qu’est-ce qui fait le charme du jeu ? Pas sa qualité, j’ai bien dit, son charme : le résultat visuel du jeu. Si le “character design” (comprenez par là, le design des personnages) est plutôt mignon mais pas forcément très inspiré, il faut reconnaître que le rendu du jeu est visuellement très flatteur. C’est, pour ma part, vraiment ce qui me donne le plus envie de me balader sur l’île et d’en savoir plus sur l’histoire.
Évidemment, s’il ne faut pas s’attendre non plus à un résultat proche de celui d’un Uncharted 4: A Thief’s End, rendons à César ce qui appartient à César (d’autant plus que le pauvre est mort depuis longtemps, foutons lui la paix, zut), on a plus l’habitude, avec des jeux de ce type, d’avoir une direction artistique très cartoon. Là, si les personnages et les missions sont bien cartoonesques, les graphismes ne le sont pas et choisissent la propreté et la netteté. Personnellement, j’aime bien.

Mon avis sur Yonder ?
Eh bien écoutez, pour ma part, je me suis laissé séduire par l’expérience, certes un peu mécanique de son aspect RPG tout ce qu’il y a de plus classique, mais surtout très douce. S’il est difficile de qualifier réellement le jeu ou de lui coller une étiquette, je peux juste vous dire que j’ai pris du plaisir à avancer, comme à glaner, dans le monde coloré de Yonder : The Cloud Catcher Chronicles et que j’y retournerai avec plaisir ! Peu importe l’âge, on a tous besoin de souffler par moments et de se laisser séduire par un monde aussi apaisant.
Note : 15/20
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Quelques screenshots :