Everything is connected !
J’espère que vous faites partie de ces gens qui ont eu la chance de découvrir la super série SF farfelue, Dirk Gently, disponible sur Netflix ! Si ce n’est pas le cas, j’espère vous convaincre de la regarder.
La saison 1 était vraiment perchée et la seconde l’est encore plus ! Puisque je ne fais pas les choses dans l’ordre, je vous propose de vous parler de la dernière saison sans spoilers, mise en ligne la semaine dernière sur notre plateforme de streaming préférée (pour ma part du moins).
La série
Dirk Gently est une série SF créée par Max Landis scénariste d’American Ultra et de Bright, qui date de 2016 et inspirée par l’œuvre de Douglas Adams. On y suit les tribulations farfelues de Dirk, détective holistique qui a pour nindo que rien n’arrive pas hasard et que tout est connecté. Sur cette devise, il résout d’une manière hasardeuse des affaires toutes aussi plus dérangeantes qu’on ne peut plus bizarres avec à ses côtés Todd, un lobby-boy rencontré par hasard (of course) et d’autres personnages qui gravitent autour de lui.
Le pitch de la S2
On retrouve les personnages principaux découverts dans la saison précédente, et heureusement car on les adore ! Si leurs aventures passées étaient très barrées, celles-ci le sont encore plus, avec une grande partie de fantaisie. En bref, de curieuses personnes semblant tout droit sortir d’un livre de conte (Wendimore) débarquent dans le monde de nos détectives holistiques and cie préférés et n’ont qu’une idée en tête : accomplir (ou non) la prophétie avec l’aide de Dirk Gently. Qui ? Comment ? Où ? Évidemment, on se pose toutes les questions possibles et inimaginables au début de chaque épisode, mais ce qui est génial, c’est que tout a un sens et aucun détail n’est laissé au hasard. Bref, la quête féérique commence, mise en danger par un grand mage diabolique aidé d’une pauvre femme en manque de reconnaissance.
Les personnages
Dirk, son accent british et ses vestes en cuir colorées sont au rendez-vous, accompagné de Farah bien évidemment, et de Todd. On retrouve également des personnages de la saison précédente comme Ken, Bart, Amanda, les 3 voyous, etc. Les nouveaux protagonistes sont très attachants, qu’ils soient de Wendimore ou des USA. Finalement, thématique oblige, les caractères des personnages sont très manichéens, comme dans une histoire qu’on raconte à ses enfants pour les endormir la nuit, il y a les méchants et les gentils (vous me direz, au pays de Candy aussi. Ha. Ha. Ha.).
Ce qui est vraiment chouette, c’est de comprendre davantage la psychologie des personnages rencontrés auparavant : Dirk se retrouve en plein doute, Farah doit faire face à la culpabilité d’avoir déçue son père, Todd se retrouve prisonnier de son propre mensonge… bref, les couches s’épaississent et viennent apporter davantage de profondeur à une intrigue complètement loufoque.
L’ambiance
Celle-ci est plus forte que dans la saison 1 puisque nous passons pas mal de temps à Wendimore. Si vous connaissez la référence, cette saison m’a fait penser au téléfilm Le Dixième Royaume ; à cheval entre un monde plein d’une naïveté déconcertante et d’une cruauté sans nom, où chaque vie est pré-destinée et où les personnages ne sont que des pantins, des rôles qui leur sont attribués.
Si la première saison est glauque, ce n’est pas le cas de la seconde ! Mais elle n’en est pas pour le moins dépourvue d’intérêt.
En bref
Dirk Gently est vraiment une super série ! Lorsqu’on la regarde, il faut faire attention aux moindres petits détails car même le moustique qui passe est un élément essentiel dans le cours de l’histoire. Ce qui est vraiment sympa est donc d’essayer de comprendre l’histoire, vous verrez que c’est quasiment impossible jusqu’au dernier épisode !
Pour l’instant, la troisième saison n’est pas annoncée mais espérons que les anglais en redemanderont car pour l’équipe de My Geek Actu, c’est le cas !
