TEST – Oure

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TEST – Oure C'est bien ?

Envole toi… et ne reviens jamais !

« Volez au-dessus des nuages comme un dragon gracieux dans une belle aventure où un enfant prouve que même le plus petit d’entre nous peut changer le monde. » Telle était la promesse de Oure, nouveau jeu « créatif » développé par Sony et sorti le 30 octobre 2017.

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Le pitch ?

« Un monde mystérieux, huit titans uniques à chasser et plus de cent énigmes de plus en plus complexes à résoudre, Oure vous propose une aventure émotionnelle qui vous suivra longtemps après que vous ayez fini de jouer. » Ce sont les mots du site dédié au jeu. Maintenant, voyons ce qu’il en est concrètement.

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Une direction artistique réussie mais déjà vue

Les choix artistiques du jeu sont bons. Très bons même. Sans être bien originaux, ils permettent de s’assurer un capital créatif initial non négligeable. C’est une chose. Le problème, c’est que ce genre d’univers onirique nécessite une histoire et une intrigue un minimum intéressantes. Là où Oure nous offre une introduction bâclée et peu profonde. C’est une première déception. C’est dommage, on parle là des premières minutes. Et il faut bien le dire, la « légende » proposée n’est pas bien engageante.

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J’ai également un gros problème avec le « character design » (dessin des personnages). Je ne dis pas que les personnages sont ratés, mais quel manque d’originalité ! J’ai l’impression de revoir à l’identique le petit garçon de RiME ou de The Last Guardian. Non, non et non !

Heureusement pour Oure, il faut lui reconnaitre une vraie réussite : ses musiques. Non seulement son thème principal est sublime, mais en plus l’ensemble des compositions que l’on découvre au fur et à mesure de l’expérience est tout à fait en cohérence avec l’univers proposé.

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Gameplay

Comparons aux jeux similaires : RiME ? Journey ? Des jeux au gameplay ultra simple. Pourtant ils arrivent à proposer une expérience tout à fait complète qui nous immerge totalement dans un univers. Voilà. Et bien ça, Oure n’y arrive pas. Genre pas du tout. Le gameplay est relativement simple : vous dirigez votre dragon dans les airs. Mais votre dragons s’épuise vite, il lui faut donc reprendre des forces en frôlant les nuages (oh non, un frotteur ! Pardon… on ne rigole pas de ça). Il n’empêche qu’avoir besoin de se frotter aux nuages devient très vite plus pénible que challengeant. Et tout ça, c’est sans parler d’une manipulation du dragon très sensible et vite énervante lorsqu’il faut être précis dans ses mouvements.

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Heureusement (ou pas, tiens), il nous arrive de passer en « mode humain » et de prendre le contrôle du petit garçon (ou de la petite fille en fonction de votre choix en début de jeu). Et là, c’est pire. Non seulement on ne peut rien faire, mais en plus ces phases sont d’un ennui parfaitement surprenant. Comment un jeu de plateformes et d’énigmes peut-il être aussi fade ?

Bon, calmons nous. Globalement, le gameplay n’est pas excellent mais le jeu en reste très jouable. Heureusement, on contrôle un dragon. Et ça, c’est cool. Et là, Oure ne se « goure » pas *batteries de blagues nulles* !

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Après No Man’s Sky, Oure est probablement une de mes plus grandes déceptions vidéo-ludiques de ces dernières années. Le jeu avait tout pour faire partie des grands jeux indépendants créatifs à l’univers riche et onirique aux côtés de RiME, Journey, Flower ou encore Okami. Mais non, la faute à un gameplay trop simple, des « énigmes » destinées à un public débile et une intrigue quasi inexistante qui ne réussira pas à attiser l’attention à une seule seconde, Oure est une déception quasi totale. Heureusement, quelques compositions musicales très réussies se perdent dans cet océan de nuages. Ou de ratés, c’est selon.

Note : 09/20

Les +

C’est plutôt joli
Être un dragon

Les –

Trop répétitif
Une histoire bâclée
Énigmes trop faciles
Gameplay moyen
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