Let’s go on the Upside Down
Avec The Walking Dead, c’était la sortie attendue du mois d’octobre ! Évidemment, Halloween arrivant, la sortie de Stranger Things ne pouvait pas mieux tomber, et évidemment, on a dévoré la saison en un week-end. Si vous n’avez pas encore regardé la S2, passez votre chemin le temps de le faire et revenez après car cette review contient des spoilers.
Le pitch
On avait quitté Hawkins après un fight phénoménal entre Eleven et le Demogorgon, on retrouve la petite ville où il ne se passe jamais rien un an après les événements. Will, encore sous le choc de ce qu’il a vécu, tente comme il peut de reprendre sa vie en mains alors que tout le monde le regarde de travers. Vous vous souvenez, on l’avait laissé dans la salle de bain où il avait recraché une petite larve de Demogorgon, et bien ni une ni deux, vous l’aviez bien senti, ça le met dedans ! Les créatures bizarres reviennent et nos personnages préférés leur (re)font face héroïquement, bref, une grosse saison !
On avait aussi laissé Eleven dans le flou, comprenant qu’elle était revenue mais sans plus… On la retrouve ici chez Hopper, essayant de se familiariser avec les coutumes humaines, en proie à l’introspection. En parallèle de l’intrigue générale, Eleven suit son propre chemin pour découvrir qui elle est et quelle est sa place. Cette double intrigue est plutôt bien ficelée et permet de vivre deux histoires à la fois, donc deux fois plus de personnages et deux fois plus de kiff !
L’univers
L’ambiance est, comme dans la première saison, très forte ! Halloween, citrouille, feuilles mortes, petit vent frais et compagnie… on s’y croit vraiment ! Et franchement, l’ambiance très travaillée et extrêmement juste de Stranger Things est la clé de sa réussite. Plutôt stressée par la S1 (surtout le début), j’ai trouvé que cette nouvelle saison faisait moins peur, même si elle est tout aussi forte : effectivement, les bases sont posées dès le début (à vrai dire même sur l’affiche) et il n’y a pas vraiment de place au doute, ce qui aurait facilement pu desservir la saison mais les frères Duffer sont super forts ! 🙂
Les personnages
On les retrouve tous : Will, Dustin, Mike, Lucas, Nancy, Jonathan, Steve, Joyce Byers, Jim Hopper, Eleven et même le méchant Martin Brenner AKA Papa (intrigue pour la S3 ???). Et puisqu’il fallait bien ajouter de nouveaux personnages, nous avons le plaisir de faire la connaissance de Max, son affreux frère Billy (l’antagoniste humain) et Bob, interprété par Sean Astin. On retrouve également la mère d’Eleven ainsi que sa “sœur de laboratoire” et ses potes punks.
Le kiff
Plusieurs choses sont top dans Stranger Things. Premièrement l’ambiance mentionnée plus haut : en effet, on s’y croit vraiment ! Les années 80 et tout ce qui gravite autour sont vraiment très bien retranscrites à l’écran et la couche supplémentaire de frissons d’Halloween est un pur délice. Deuxième kiff, l’histoire ! Si la première saison était vraiment géniale, on aurait pu s’attendre à un peu moins bien avec celle-ci. Et bien que nenni, on reste scotché à son canapé du début à la fin et à chaque générique on se rue sur la télécommande pour passer au suivant. C’est un pari très réussi ! D’ailleurs, je vous conseille les coulisses de Beyond Stranger Things, proposé après le dernier épisode, on y apprend de nombreuses choses comme le fait que les frères Duffer ont écrit la S2 très vite après la S1 afin de ne pas se laisser influencer par les fans, ou que le personnage de Bob ne devait pas prendre autant de place initialement.
En bref
Si vous ne l’avez pas encore regardée, foncez ! Cette S2 est un réel bijou et saura ravir les amateurs de SF du genre. Si vous n’avez toujours pas regardé les deux saisons, mettez vous-y rapidement car c’est vraiment passer à côté de quelque chose.
Finalement, à la fin de la S1 on se doutait bien qu’il y aurait une suite, et à la fin de celle-ci le suspens est moins flagrant, en effet, on pourrait très bien s’arrêter là. Si la suite n’est pas annoncée officiellement pas Netflix, les frères Duffer eux l’ont confirmé dans une interview, il ne nous reste donc plus qu’un an à attendre…