Un assassin tapi dans l’ombre qui cherche vengeance.
C’est vendeur présenté comme ça, non ?
Alors imaginez lorsque c’est dans un univers japonais aux dessins somptueux.
Bah moi, je fonce.
Aragami est un jeu vidéo d’infiltration développé et édité par Lince Works, sorti en octobre 2016 sur Windows, Mac, Linux et PS4. Et heureusement, parce que je l’ai découvert via la PS4, sur le Playstation Store à la rubrique “bons plans”. En effet, le jeu est en ce moment proposé au prix de 9,99€. Alors, forcément, je n’ai pas hésité.

Assassin’s Creed au Japon
Le pitch est simple et pourtant assez séduisant, je trouve. Yumiko, une jeune fille emprisonnée, a invoqué un assassin, un esprit vengeur pour l’aider à se libérer et à se venger du meurtre de son peuple. Aragami est donc né d’une prière et est entièrement composé d’ombre. Il se cache donc parfaitement dans toutes les zones d’ombres mais déteste la lumière.

Que cache le gameplay ?
En somme le gameplay est assez simple. Vous vous déplacez, vous attaquez, vous courrez. La grande nouveauté réside dans votre capacité à créer des zones d’ombres. Mais attention, pour cela, il vous faudra vous cacher dans l’ombre pour pouvoir régénérer vos pouvoirs, centralisés dans votre cape. Lorsque celle-ci est rouge vous n’avez plus d’ombre, lorsque celle-ci est blanche c’est bon. Lorsque tout le long de votre cape est blanche, votre pouvoir est 100% régénéré. C’est poétique et beau à souhait.

Ce qui est bien, c’est qu’avec la possibilité de créer des zones d’ombres et en pouvant se téléporter dans n’importe quelle zone d’ombre, les moyens pour atteindre les objectifs sont finalement très nombreux. Et ce sentiment rend très vite l’expérience très naturelle et agréable. J’ai trouvé, en tout cas.


Une oeuvre japonaise
Les références au Japon sont très nombreuses ! Qu’il s’agisse des traditions, des coutumes, des bâtiments, des tenues, des styles de combat, du respect de la nature et à la faune, des relations humaines et du fort respect de l’autre, Aragami est une oeuvre entièrement nippone. Et ce, sans parler des clins d’oeil plus qu’évidents.


D’ailleurs l’ensemble de la direction artistique fait honneur aux esquisses japonaises.
Et c’est un vrai régal pour les yeux. Car si, ok, il arrive qu’on se retrouve avec des moments de fort aliasing, ce qui pourrait tendre à gâcher quelque peu l’expérience, le jeu en reste, selon moi, incroyablement joli. Il est rare dans un jeu a priori assez violent de trouver autant de beauté et d’élégance. A l’instar d’un chef d’oeuvre comme Okami, Aragami est finalement une oeuvre d’art comme les autres. Dont il faut se délecter. Sans retenue.
Note : 17/20
Les + |
Graphismes : 17/20 Gameplay : 13/20 Musique : 15/20 Univers : 17/20 Prix : 9.99€ ça va/20 |
Les – |
Technique : un peu d’aliasing/20 Durée de vie : 10/20 |
Certaines critiques considèrent qu’Aragami n’a rien inventé. Que finalement, il est décevant. Personnellement, je n’attendais rien de ce jeu que j’ai trouvé à 9.99€ sur le Playstation Store. Amoureux des univers nippons, je me suis lancé dans l’aventure en n’ayant aucune attente particulière. Et n’attendant donc pas une histoire incroyable aux rebondissements dingues, je me suis retrouvé embarqué dans une expérience onirique, bien rythmée, aux graphismes somptueux et dont l’univers a réussi à me capter dès les premières images. Bref, je suis conquis. Et je recommanderai ce petit bijou à qui osera se lancer !
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