C’est un oiseau ? Non, c’est un avion ? Non, c’est un aigle !
Eagle Flight, c’est le premier jeu Ubisoft pour le casque de réalité virtuelle de Sony, le PS VR. Il est également dispo sur Oculus Rift et HTC Vive. Mais c’est la version PS VR qui nous intéresse.
Développé et distribué par Ubisoft, Eagle Flight vous propose de quitter votre enveloppe terrestre d’humain ennuyeux et de devenir un aigle. Mais pas n’importe lequel, un aigle totalement libre dans une ville de Paris toute unique.
La ville de Paris
Je suis obligé de commencé par là. Pourquoi ? Tout simplement car la conception de Paris dans Eagle Flight est assez particulière. A la fois, vous évoluez dans un Paris futuriste, abandonné par l’espèce humaine et dans laquelle la nature a repris ses droits. A la fois, la ville n’est pas celle que nous connaissons aujourd’hui au XXIeme siècle, mais bien plus petite.
Mon idée ? Ubisoft a réutilisé la carte d’Assassin’s Creed Unity, du Paris du XVIIIeme (sans la moitié des arrondissements de la ville) mais en l’imaginant conquise par la nature et quelque peu modernisée. Ce qui créé donc un mix assez étrange mais optimisé pour de la VR avec une carte ni trop petite, ni trop grande.
Graphisme et sensations
Libéré dans une ville à taille optimisée donc, selon moi, vous découvrez le plaisir de voler. Et whoua, c’est sacrément cool ! En termes de sensations, sans vous attendre à avoir le vertige, vous aurez le plaisir de vous balader, au ralenti ou à toutes allures, entre les immeubles, les ponts et tunnels de la ville. Vous êtes un oiseau.
Côté graphisme, Ubisoft a fait le pari d’une modélisation simpliste, presque cartoon. Et ça fait un carton. Pour cause, si le principal défaut du PS VR est sa faible qualité graphique, en prendre le parti et proposer un design épuré est selon moi la meilleure option. C’est ce qui avait d’ailleurs fait tout le charme d’un The Legend of Zelda : The Wind Waker. Tout en étant moche, c’est super sympa à regarder !
Challenge et mode histoire
Qu’on se le dise, le mode histoire est anecdotique. Et s’il est rythmé par des scènes bien sympa (la naissance, dans le métro, etc.), le challenge se révèle assez plat. Votre oiseau sait accélérer, ralentir et même tirer des coups d’air (Roucoups à l’attaque !). En mode solo, l’intérêt principal réside donc dans la liberté de se balader où bon vous semble. En mode multi, les coups d’air prennent tout leur intérêt et vous pousseront à chercher un lapin et à le ramener dans votre nid. Pour cela, il faut éliminer la concurrence en tirant. Classique. Peut-être inintéressant. Il est trop tôt pour le dire.
Avis global
Ca coûte 40€, c’est ultra immersif et ça ne donne même pas envie de vomir.
C’est juste top ! Je vous le recommande vivement.
Sachez tout de même que vous ne trouverez avec Eagle Flight ni un jeu à sensation forte, ni une histoire à forts rebondissements.
Note : 15/20
Histoire : cherchons la ensemble/20
Mode de Jeu : 14/20
Contenu : 15/20
Gameplay : 18/20
Graphisme : 15/20
Musique : 16/20
