Vous avez connu le jeu STALKER sur PC ? C’est bien ! Dans ce cas on a peut-être une news qui peut vous intéresser…
STALKER signifie littéralement “harceleur” en anglais. Charmant non ?
Pour les joueurs, cela signifie bien autre chose : “Scavengers, Trespassers, Adventurers, Loners, Killers, Explorers and Robbers” pour être précis. Si ça ne vous parle pas plus, il s’agit d’une série de jeux de FPS survival-horror sur PC : STALKER: Shadow of Chernobyl en 2007, STALKER: Clear Sky en 2008 et STALKER: Call of Pripyat en 2009.
Dans STALKER, vous êtes un pilleur d’artefacts de “la Zone”, lieu d’explosion de la zone nucléaire de Tchernobyl. Un classique du genre donc.
Ce que vous ne saviez probablement pas c’est qu’il s’agissait d’un jeu inspiré d’un livre de SF intitulé “Pique-nique au bord du chemin“. Ça ne vous dit rien ? Normal. Il s’agit d’un roman de science-fiction écrit par les Soviétiques Arcadi et Boris Strougatski, et paru en 1972. Autant dire que ça date un peu quand même.
Ce que vous ne saviez très probablement pas non plus c’est que STALKER va avoir le droit à sa série. En effet, commandée par la chaîne WGN America, cette série reprendra l’intrigue du roman proposera donc les aventures de plusieurs personnages en recherche d’artefacts dans la zone de Tchernobyl. De quoi faire de belles choses a priori. Seulement voilà, Alan Taylor, co-producteur de la fameuse série Game of Thrones s’est exprimé sur le fait qu’il allait transposer la série dans le futur. Pourquoi ? Pour aucune raison bien valable à mon goût. Pour faire plus de sensationnel en somme. Comme si l’ambiance du livre et du jeu ne suffisait pas… Il ne nous reste plus qu’à espérer que justement, l’ambiance du jeu sera, quant à elle, toujours présente car c’est cette lourdeur de l’atmosphère omniprésente qui faisait le charme des jeux.
Mais bon, de toute évidence, adapter des jeux ou des oeuvres à la télévision est une grande mode puisque l’on vous annonçait il y a peu que Netflix travaillait sur une série adaptée des mangas Death Note. À croire que les scénaristes ont tellement peu d’idées qu’il fait absolument aller piocher dans ce qui existe déjà… triste.