Vous vous rappelez de F-Zero ? Bah c’est pas pareil. Attendez… je l’ai déjà faite celle là, non ?!
Quelques jours après mon test sur Breakneck, voici le test du jeu mobile Hovercraft : Takedown. Mais alors, pourquoi faire un test sur un jeu aussi similaire ? En fait, justement parce que c’est pas pareil ! Et on va voir pourquoi 🙂
Hovercraft: Takedown est le jeu de course de combat et de construction de véhicules personnalisés au top de sa catégorie. Totalement addictif, ce jeu d’action ultra dynamique occupe le haut du podium !
Voilà, ça, c’est la description du jeu sur les Stores.
Maintenant, de façon moins égocentrique, disons que Hovercraft : Takedown est un jeu mobile disponible sur iOS et Androïd, développé par High Score Hero LLC et sorti le 4 mai 2016.
C’est bien arcade !
Le gameplay ne nous laisse pas en reste ! Il faut le dire.
Le concept du jeu peut se résumer en deux mots : conduire et tirer.
Non non je ne rigole pas, c’est vraiment ça. Pourquoi ? Parce que le jeu est résolument arcade. Pour cause, les jeux arcades influencés par le retro-gaming sont aujourd’hui légion et les protagonistes n’ont plus à rougir de montrer au grand jour leurs pixels. Je pense par exemple au cas Minecraft ou encore à l’univers décalé, très disco de Kung Fury.
Quid du gameplay ?
Hovercraft : Takedown vous invite à prendre le volant d’une voiture futuriste, a priori d’un agent de police. Le jeu est un “endless runner” et n’a donc pas de fin à proprement parler, caractéristique type des jeux d’arcade. Ainsi vous poussez la voiture sur la gauche ou sur la droite de la route et tirez automatiquement sur tout véhicule se trouvant dans votre ligne de mire (face à vous si vous préférez).
La destruction de voitures ennemies (ou en tout cas on présume qu’elles sont ennemies, sinon nous incarnons un fou-furieux) vous fera gagner des pièces et des points. Ces points (1 par voiture détruite, c’est pas cher payé) s’additionneront pour faire votre multiplicateur (votre combo), appliqué au nombre de miles que vous passez.
Lorsqu’un ennemi vous touche, ou que vous touchez la carcasse d’un véhicule ennemi, vous perdez de la vie, lorsque vous n’avez plus de vie : kaput !
Le système de jeu est donc simple au possible.
Là où le jeu devient intéressant, c’est dans ses possibilités de personnalisation de votre engin. Vous pouvez :
- ajouter et améliorer ses armes
- améliorer la durabilité, le dégât de l’arme, le tournant et la portée de l’arme (ce sont précisément les termes du jeu)
- appliquer des variantes de couleurs à votre véhicule
- changer de véhicule (9 sont actuellement disponibles) mais il vous faudra les débloquer.
Les outils de personnalisation intéressants mais limités.
Cependant, le jeu vous propose également de créer complètement votre voiture du futur via un outil complet (et complexe) où vous associerez chaque pixel de votre engin de rêve.
Graphismes :
C’est carré. C’est très carré. À croire que les arrondis n’ont jamais existé.
Et pourtant, graphiquement, le jeu ne déçoit pas. Son ambiance très disco et arcade lui donne un intérêt tout particulier : il nous emplit de nostalgie. Ce jeu se joue sur mobile mais devrait être proposé sur borne d’arcade tant il est crédible.
Jusque dans le sous-titre “Takedown” rose écrit à la main, le jeu nous procure cette sensation de nostalgie. On entendrait presque Nightcall de Kavinsky en fond.
Musique :
En terme de bande-son, encore une fois, il tient ses promesses. Le rythme est soutenu, la musique profondément rétro.
Néanmoins, je dois dire que j’aurais préferé une bande son moins arcade et plus disco.
Je me demande même pourquoi ils n’ont pas mis du Kavinsky, directement.
Avis général :
Le jeu est cool, fun, très intuitif et invite à personnaliser son véhicule, voire à le créer, des heures durant. La thématique, très rétro, est assumée à merveille. J’adore !
Malgré tout, je ne peux garantir que Hovercraft : Takedown restera sur la page principale de votre smartphone de nombreux mois.
Personnellement j’ai pris un plaisir certain à le découvrir sous toutes ses facettes, mais il en reste lassant la 30ème partie terminée. Il faut dire que ce qui faisait le charme des bornes d’arcade, c’était le fait que nous ne pouvions jouer que de façon très limitée car les bornes étaient payantes. Adapté sur mobile, alors que nous jouons presque tous les jours, je ne suis pas sûr que l’excitation de l’expérience reste la même.
À vous de me dire !
Note : 14/20
Graphismes : 13/20
Imaginaire créatif : 12/20
Références : 16/20
Bande-son : 14/20
Jouabilité : 15/20
Accessibilité : 18/20
Allez, vous avez lu le test en entier, voici une petite récompense (ne vous y habituez pas, ce ne sera pas souvent comme ça), voici le court-métrage Kung Fury. C’est du bon, du très très bon :