TEST – Ratchet & Clank (2016)

TEST – Ratchet & Clank (2016)

TEST – Ratchet & Clank (2016)

TEST – Ratchet & Clank (2016) C'est bien ?

“De l’action, des gadgets et des aliens bizarres” peut-on lire sur la boîte du jeu.
Et bien c’est vrai !

Ratchet & Clank est un jeu en exclusivité PS4 édité par Sony et développé par Insomniac Games. Sorti le 15 avril 2016 en France, il accompagne le film d’animation du même nom sorti quelques jours auparavant. Il s’agit d’un jeu de plateforme, remake du premier épisode d’une série de nombreux jeux.

Une nouvelle narration

Dans sa dynamique, Sony a décidé de créer un ensemble réellement cohérent entre le jeu (remake d’un monstre du jeu-vidéo) et le film (dont la cible tout public risque de faire pleurer quelques gamers). En cela, la narration du jeu n’est plus la même. Dans cette version du jeu, c’est le fameux Capitaine Qwark qui raconte comment Ratchet, un lombax au casier judiciaire douteux travaillant dans un garage de réparation de véhicules spatiaux, a réussi à devenir un héros. Il raconte également comment l’anomalie Clank a réussi à s’échapper de l’industrie dans laquelle il a été conçu pour finalement rencontrer son acolyte poilu.

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“Écoute petit… le père Noël-Lombax n’existe pas, tout est faut…”

En somme l’histoire est bien amenée, elle est mise en place assez rapidement et permet au joueur, même novice de la licence, de découvrir l’univers coloré des deux amis Ratchet et Clank. Le jeu (oh merci d’ailleurs) garde toute sa superbe, toute ! L’humour est omniprésent, le ton est décalé, on reste le sourire aux lèvres durant la totalité du jeu.

Trop enfantin ?

Le jeu fait du bien. Si on avait pu avoir peur (après un film enfantin, limite cabotin) que le jeu se tourne plus (trop?) vers les 10-15 ans, ce n’est pas le cas. Il reste décalé mais résolument tout public et pourra donc satisfaire les adolescents, comme les gros fans de la série.

Ainsi, l’expérience de jeu est finalement (cela n’engage que moi) très proche de ce qu’on peut ressentir dans une attraction comme Buzz L’Éclair de Disneyland Paris : c’est simple, accessible mais qu’est-ce qu’on s’amuse.
Le gameplay, amélioré, est ultra intuitif. Alors que je n’avais pas joué à un jeu de la licence depuis plus de 5 ans, je n’ai pas eu à chercher une seule fois une fonction, tout est naturel. D’autre part, même si la difficulté des puzzles n’est pas forcément au rendez-vous (c’est Ratchet & Clank pas Dark Souls, soyons sérieux), la progression ne s’en fait que plus aisément.

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Jusque dans les trophées…

Graphismes

Les graphismes sont au top ! Un très gros travail de re-modélisation a été fait entre la version originale et cette proposition. Tous les environnements sont très riches en détails. Je me suis même surpris à m’arrêter de jouer pour regarder les décors autour de moi . D’ailleurs, je me permettrais de dire que, plus qu’un remake, il s’agit plutôt d’un reboot. Le jeu n’a pas été retravaillé, il a été complètement repensé. Et ce pour le meilleur : les mouvements sont naturels, les éléments colorés (en même temps c’est la charte R&C qui veut ça), les animations fluides.

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“Oh la belle bleu !”

Exception peut-être pour les (très) nombreuses cinématiques qui viennent ralentir l’expérience de jeu. De plus, elles ne sont pas très fluides : le passage de l’action à la cinématique est parfois brutal. Et si celles-ci étaient déjà fréquentes dans les précédents opus, elles sont cette fois-ci légion. Mais bon, le jeu reprend le film (qui reprend le jeu) après tout. Alors il faut placer un maximum d’images du film, et c’est bien pratique.

La musique :

La musique du jeu est très sympa, rythmé, plutôt bien posée. Les différents thèmes sont assez forts et m’ont même fait penser au fameux thème du film Avengers : pop mais épique quand même. Finalement entre l’univers Marvel des Avengers et celui de Ratchet & Clank, il n’y a qu’un pas quand on y pense (oulala je vais avoir des problèmes moi).

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Le vaisseau est bien évidemment de la partie (très maniable soit dit en passant)

Des références, toujours plus de références :

La mission est remplie à merveille, le jeu fourmille de références. Des armes, jusqu’aux planètes visitées, aux affiches collées sur les murs, aux dialogues ou aux mini-jeux, le jeu est un hommage, d’une tendresse incroyable, à la production d’origine. Tout est là, en mieux et en revu.
Concernant les voix, si dans le film d’animation le Youtube Squeezie prête sa voix au personnage de Ratchet, il s’agit dans le jeu de Cyrille Artaux, doubleur officiel du lombax.
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Oui, là je suis 5/6 mais en fait j’ai fini 1er !
J’allais oublier, le meilleur pour la fin, Ratchet & Clank (2016) propose son lot de mini-jeux. Ceux qui ont fait la gloire des jeux de plateforme il y a une dizaine d’années. Ainsi, vous pourrez vous adonner au beat’em all dans des arènes, participer à des courses effrénées, etc.
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Ah vous voyez que je ne mentais pas 🙂

En vidéo ?

Oui, oui, voici quelques minutes d’une partie (en début de jeu) à laquelle j’ai joué. Ça donne plutôt bien le ton.

Avis général :

Un jeu c’est avant tout une promesse. En achetant Ratchet & Clank, les développeurs nous font une promesse, celle de nous divertir, de nous amuser, et de nous emmener dans un univers parallèle d’une douceur à en faire rougir les bisounours. En cela, le jeu tient ses promesses : il est fun, très fun. On retrouve, dans une résolution graphique moderne, un excellent jeu de plateforme, guindé de mini-jeux tous plus divertissants les uns que les autres. Ah oui, j’oubliais : le tout pour 39€.


logo MGA avisNote : 17/20

Graphismes : 19/20
Imaginaire créatif : 16/20
Références : 16/20
Musique : 14/20
Jouabilité : 14/20
Accessibilité : 15/20
Prix : 17/20

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