J’ai découvert l’anime Devilman Crybaby il y a peu sur Netflix. Et quand on ne connaît pas, ça peut surprendre !
Pour la petite histoire
Je ne parlerai ici que de la série anime Devilman Crybaby sortie le 5 janvier 2018 sur Netflix. Je tiens à faire cette précision car à l’origine, Devilman est un manga dessiné par Kiyoshi Nagai aussi appelé Gō Nagai (Goldorak, Mazinger Z, Cutie Honey, Violence Jack, etc.) et publié entre 1972 et 1973 dans le Weekly Shōnen Magazine. Les mêmes années, le manga se voit adapté en anime, en 39 épisodes précisément.

En voici le pitch originel :
Depuis des siècles, les démons ont dominé la Terre. Finalement emprisonnées dans la glace, ces forces démoniaques attendent patiemment la venue de l’Armageddon, lorsque Satan apparaîtra et les mènera à la victoire. Avec la fonte des glaces, la situation semble menaçante pour la Terre, mais grâce à son cœur pur, Akira est capable d’exploiter la puissance du démon Amon et devient alors Devilman. En utilisant ses nouvelles capacités, il se bat pour l’humanité. Mais alors que les démons reviennent, où se trouve Satan ?
Le pitch
Le bien ? Le mal ? La série évoque ces concepts avec un certain recul.
A priori Akira Fudo, le personnage principal, est quelqu’un de plutôt timide et fragile. Mais lorsqu’avec son meilleur ami, Ryo Asuka, ils suivent la piste de démons, Akira, pour sauver son ami en danger, se transforme en Devilman, le sur-démon par excellence. Si l’apparence humaine d’Akira change après cela, il décide toute de même de faire “le bien” en tuant des démons. Avec Devilman Crybaby, le Mal fait le bien quand le Bien fait le Mal, parfois sans s’en rendre compte. En somme, le pitch est resté le même que celui de l’anime originel et ça, c’est plutôt cool.
Une nouvelle direction survitaminée
Le travail de Masaaki Yuasa (réalisateur) et d’Ichirô Ôkôchi (scénariste) allié à l’histoire originale de Kiyoshi Nagai, nous donne un résultat totalement atypique. En effet, Devilman Crybaby a une pâte visuelle unique entre dessins traditionnels asiatiques et violence moderne. Si vous n’aimez pas trop les mangas/animes où ça part dans tous les sens juste pour gagner du temps, vous serez ravis avec Devilman Crybaby. Parce que ça va vite, très vite. C’est d’ailleurs le tout premier épisode qui aura été décisif pour moi. Et même si c’est parfois cru, très cru. Au point d’arriver à me surprendre.

Sans tabou, sans censure

Mon avis sur Devilman Crybaby
Devilman Crybaby est un anime inspiré directement de l’œuvre de Gō Nagai. Traité de façon légèrement différente, plus moderne peut-être, Masaaki Yuasa nous propose un anime carrément barré dont les frontières classiques de la censure ne semble guère être des freins. L’anime se permet tout et le crache haut et fort, se permettant ainsi d’offrir une ambiance et un univers riche, profondément malsain et à la direction artistique unique. Qu’on aime ou pas, c’est plutôt réussi.