INTERVIEW – Sheya

INTERVIEW – Sheya

INTERVIEW – Sheya

INTERVIEW – Sheya Intéressant !

Vous vous rappelez du TOP 10 – Fairy Tail ? Parmi tous ces cosplayeurs de talent, nous pouvions y trouver une adorable Meldy ! Aujourd’hui, My Geek Actu se penche sur cette cosplayeuse qui peut passer d’une idol de Love Live à notre constellationniste préférée de Fairy Tail !

Elizabeth : Tout d’abord, merci à toi Sheya de nous accorder quelques minutes de ton temps pour répondre à nos questions. Dans un premier temps, peux-tu te présenter à nos lecteurs qui ne suivent pas encore ton travail ?

Sheya : Ça me fait plaisir ! Merci à vous de m’avoir choisie ! Je suis Sheya, j’ai 25 ans. Je suis française, mais j’habite depuis environ 5 ans et demi au Canada. Dans la vie de tous les jours, je suis analyste en chimie. Je fais du cosplay depuis 2013 !

Elizabeth : Woouha ! C’est un beau métier ce que tu fais. Ce n’est pas trop compliqué de jongler entre ta vie professionnelle et le cosplay ?

Sheya : Avant, je n’avais pas de problème à ce niveau, car mon travail était assez relax. J’avais des horaires plutôt pas mal (7h – 15h avec 1h30 de trajet pour me rendre sur place). Je pouvais donc coudre un peu après le travail et en fin de semaine ! Mais j’ai récemment changé de compagnie (depuis mi-décembre) et je sens déjà que ça va être un peu plus compliqué. Le travail est bien plus intéressant, mais également plus stressant et exigeant. Il faut vraiment être concentré 100% du temps et il n’est pas rare de faire des heures supplémentaires.

Donc, en ce moment, je suis brûlée ! Le soir, je n’ai qu’une envie : me mettre devant Netflix avec un thé ! Mais ce n’est que le début. Quand j’aurai pris le rythme, j’espère être capable de reprendre plus activement la couture.

INTERVIEW - Sheya (4)
Une Ariel toute mignonne ! Comment un prince pourrait-il résister à ce joli sourire ?

Elizabeth : On le souhaite pour toi ! C’est bien de temps en temps de pouvoir pratiquer l’activité que nous aimons faire. D’ailleurs, comment as-tu découvert le cosplay ?

Sheya : J’ai découvert cela lors de ma toute première Japan Expo ! En 2009, je crois. J’étais avec ma meilleure amie et on commençait vraiment à aimer les mangas à cette époque. Quand on a entendu parler de JE, on a supplié nos parents de nous y emmener (on avait 13-14 ans, je crois). Mais on ne s’était pas plus renseignées que ça. Donc en arrivant, on a découvert le cosplay, mais aussi tous les styles lolita ! On a trouvé ça vraiment cool !

Elizabeth : La JE semble être la convention déclenchant l’envie de cosplayer nos personnages préférés. Qu’est-ce qui t’a attirée d’ailleurs dans le cosplay pour que tu ressentes l’envie de rentrer dans la peau de tes personnages favoris ?

Sheya : Je pense surtout que c’est souvent la première convention des nouveaux otakus et que donc les découvertes se créent plus là-bas ! Comme j’ai dit, à la JE 2009 on avait trouvé ça cool ! Mais on n’avait pas été plus loin. On y est retournées en 2010, mais cette fois sans accompagnateur. Et là… on a vu deux cosplays de Vampire Knight qui était un de nos mangas favoris du moment (vous le sentez venir ?). On était jeunes et insouciantes, on les a achetés.

Avec du recul, ils étaient AFFREUX. Mais nous, on avait eu biiiiien du fun ! Finalement on a renouvelé l’expérience, mais cette fois en commandant des cosplays de AliExpress. On avait pris Lucy et Lisanna de Fairy Tail. C’est ce cosplay qui a lancé la machine ! Grâce à lui, j’ai rencontré plein d’amis et j’ai intégré des groupes de cosplay en France et c’est ça qui m’a fait continuer vraiment activement. Au final… C’est grâce à Fairy Tail que je fais encore du cosplay maintenant car même ici, au Québec, c’est avec mes cosplays de Lucy que j’ai rencontré la plupart de mes amis ! Fairy Tail, c’est une grande famille !

Elizabeth : Lorsque l’on voit ton travail, on peut constater, effectivement, que Fairy Tail tient une grande place dans ta vie de cosplayeuse. Mais si tu devais choisir un cosplay, parmi tous ceux que tu as pu coudre ou acheter, lequel préfères-tu porter par-dessus tout et pourquoi ?

Sheya : Sans hésiter c’est Lucy Virgo Stardress ! Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je l’adore ! J’ai adoré le faire. C’est aussi l’un des rares cosplays où je n’ai pas ragé en cousant ou en portant. C’est sûrement un qui a les plus belles finitions pour le moment. Vous n’avez pas fini de me voir le porter, ça, c’est clair !

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Une star dress très sympa et pratique pour les combats !

Elizabeth : Et il est vraiment très beau ! Avais-tu déjà des notions de couture ou de craft quand tu as commencé le cosplay ?

Sheya : Non, je n’en avais aucune ! Et je ne considère pas vraiment qu’aujourd’hui je suis devenue une grande couturière. Il me reste beaucoup trop de choses à apprendre. Mais j’ai la chance d’avoir une grand-mère couturière qui m’a montré beaucoup de choses ! J’ai aussi appris pas mal grâce à différentes amies. Et plus récemment, j’ai pris une session de cours à la Fabrique Éthique sur Montréal.

Elizabeth : C’est vraiment sympa que tu aies l’opportunité de prendre des cours de couture, ainsi que l’aide de ton entourage. Pouvons-nous savoir sur quoi tu vas travailler prochainement pour tes cosplays ?

Sheya : Cette année j’ai décidé de ne pas me mettre la pression avec un cosplay comme la plupart des cosplayeurs ont l’habitude de faire. Et je me rends compte que j’ai bien fait vu mon nouveau travail ! Mais je suis certaine que je vais faire Kaho Hinata de Blend-S. J’ai presque tout pour la faire chez moi. Et je vais commencer à chercher le tissu pour mon dream cosplay : Mew Ichigo de Tokyo Mew Mew.

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Qui veut rejoindre le club d’Haruhi Suzumiya ?

Elizabeth : De beaux cosplays qui vont faire fureur en convention ! D’autre part, accepterais-tu de nous parler des conventions canadiennes auxquelles tu as pu te rendre ? Y a-t-il des différences avec les conventions françaises, selon toi ?

Sheya : Ah… Il y a vraiment beaucoup de différences ! Je vais essayer de les résumer. En fait, j’en ai parlé avec d’autres Français et ils sont aussi d’accord sur tous les points que je vais citer.

  1. C’EST CHER : Bonjour à toi qui trouve que Japan Expo c’est cher. Oui, ça l’est. Mais ils proposent une quantité INCROYABLE de choses à faire (gratuitement vu que tu as payé ton billet) : concerts, spectacles culturels, shows cosplay, diffusions, rencontres avec les artistes, etc. C’est fou tout ce qu’on peut faire à Japan Expo. Pour le même prix au Canada, il n’y a même pas la moitié des activités proposées. Il y a 10 fois moins d’invités et très souvent ce sont toujours les mêmes d’une convention à l’autre. Quand on veut voir un concert, il faut payer EN PLUS du billet d’entrée et évidemment, la place est vraiment plus petite.
  2. Les photoshoots sont payants. Ici pas de photographe qui vient te voir et te dit : « Hey, on fait des photos ? » Ici, tout est planifié d’avance. 1 ou 2 mois avant la convention, les photographes sortent un horaire et nous on doit choisir quand on veut shooter avec eux. Puis on paye soit d’avance, soit sur place. En général ça va de 40$ à 150$ pour 1h de photoshoot. Le nombre de photos dépend évidemment du photographe mais étrangement, plus c’est cher et moins on en a ! Par exemple, j’ai payé un photoshoot à 40$ pour 15 photos et un autre à 100$ pour seulement 4 photos.
  3. L’ambiance est généralement bien meilleure au Canada. Surtout entre cosplayeurs. Pourquoi ? Mon avis est que c’est à cause des photoshoots payants ! En France, le gros du drama (80%) est que les photographes ne prennent pas tout le monde en photo (bah oui, on les paye pas pourquoi ils iraient prendre un cosplay qui ne les intéresse pas en photo ?). Donc ça crée : de la jalousie ; des rivalités ; les gens sont fâchés ; d’autres font des cosplays plus sexy ou plus gros, juste pour avoir des photos. Ici ça n’existe pas cette rivalité comme, anyway, tout le monde aura ses photos. Que tu aies un gros cosplay ou pas, ici tout le monde est au même niveau ! Donc généralement en convention, ici, les cosplayeurs sont super sympas entre eux et c’est vraiment facile de parler à tout le monde. Après il faut aussi dire que les Québécois sont connus pour être plus sympas que les Français.
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« Quelqu’un qui peut verser des larmes pour ses amis ne sera jamais rejeté de Fairy Tail ! » de Lucy Heartfilia

Elizabeth : Effectivement ! Nous pouvons constater des différences. Cependant, si tu devais refaire une convention en France, ça serait laquelle et pourquoi ?

Sheya : Japan Expo sans aucun doute ! Pour revoir tous mes amis. Car je sais que la plupart ne se rendent pas aux autres conventions où je serais sensible d’aller. Et aussi pour revoir l’ECG. Mais j’avoue que je serais intéressée de découvrir Metz’torii qui a commencé après mon départ au Canada et retourner une fois à Anim’est pour voir comment ça a évolué.

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Une photographie pleine de douceur et de féerie

Elizabeth : Très bien ! On te souhaite de pouvoir revenir en France faire ces conventions. En tout cas, je te remercie pour ton temps consacré à cette interview. Voudrais-tu dire quelque chose aux personnes qui vont la lire ?

Sheya : Je l’espère aussi !
Je voudrais dire que s’ils veulent commencer le cosplay la seule règle du cosplay c’est d’avoir du fun. Que ce soit un cosplay acheté ou fait main ! Et je voudrais vraiment remercier tous mes followers qui me soutiennent depuis si longtemps et qui me donnent envie de me dépasser à chaque cosplay !

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Son compte Instagram : ici

Crédits :

Cosplayeuse : Sheya

Photographe Kanan Matsuura version Cheongsam Idolized (Love Live! Sunshine!!)   (couverture) : Romantic Photographic

Photographe Ariel version Kiss the Girl (La petite sirène) : LuuDanh Photography

Photographe Lucy version Star dress virgo (Fairy Tail) : BlackBorn Photographie

Photographe Haruhi Suzumiya version Bunnysuit (Haruhi Suzumiya no Yûtsu) : LuuDanh Photography

Photographe Lucy version 7 years later (Fairy Tail) : BlackBorn Photographie

Photographe Maki Nishikino version Flower Fairy idolized (Love Live!) : Cyberfox007 Photography

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