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TEST – Concrete Genie

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TEST – Concrete Genie

TEST – Concrete Genie C'est bien ?

LE PETIT GENIE DU JEU VIDÉO ?
3.2

En deux mots :

Une expérience créative agréable qui saura habilement toucher les plus jeunes mais au manque d’ambition regrettable.

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User Review
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Concrete Genie est un jeu d’action et d’aventure développé par PixelOpus, un développeur de SIE Worldwide Studios, pour la PlayStation 4. Le jeu est sorti le 8 octobre 2019.

Ça parle de quoi ?

L’histoire se déroule dans une petite ville nommée Denska (a priori en Europe du Nord) qui a été  abandonnée à cause d’une espèce de matière gluante, noire et violette, qui a envahi la ville. Il ne reste alors dans la petite ville qu’un jeune garçon nommé Ash qui gribouille régulièrement des monstres dans son carnet, ainsi qu’un groupe de jeunes abrutis. Lorsque ceux-ci volent son livre de dessins à Ash en arrachant les pages et en les dispersant dans toute la ville, Ash part en quête de les retrouver toutes. Au cours de cette quête, il découvrira rapidement un pinceau qui lui offrira la capacité de donner vie à ses créations et ainsi sauver la ville du mal qui la ronge grâce à ses monstres.

Rien à dire, c’est beau !

L’univers

En quelques mots, l’univers de Concrete Genie n’est pas totalement révolutionnaire mais reste une petite réussite. Sous ses traits de What Remains of Edith Finch, un poil plus cartoon, et ses effets de lumière à la InFamous: Second Son, le jeu propose une ambiance d’Europe du Nord qui sent bon le poisson séché. La ville principale, posée sur un bord de mer angoissant, est composée de petites maisons en briques, d’usines sales et de sous-sols exiguës et poisseux.

J’aime vraiment bien l’ambiance générale

Un vrai Okami like ?

Contrairement à Okami dont l’originalité allait bien au-delà de l’utilisation du pinceau magique d’Amaterasu et d’Issun, Concret Genie se présentait comme un titre clairement créatif et basait son concept presque uniquement sur ce point. De mon point de vue, il s’agit en réalité bien plus d’une utilisation sympathique de la manette de la PlayStation 4 permettant de donner vie à quelques créations certes, mais de façon très limitée et cadrée par l’avancée du jeu. Finalement, la création des monstres n’apporte pas grand chose et s’avère plus comme un petit plus ludique qui saura peut-être toucher les plus jeunes mais qui risque de vite créer le désintérêt chez les autres.

L’outil de peinture m’a beaucoup fait penser à Little Big Planet

De mon point de vue, il y a là un problème. En effet, toute la communication du jeu s’est faite autour de la possibilité de créer. Finalement, nous en sommes très loin. Pour cause, lorsque nous avons la possibilité de donner vie à un génie (monstre imaginé par Ash), celui-ci est neutre. Enfin, au fur et à mesure de votre avancement, vous débloquerez des stickers permettant de personnaliser vos personnages : des oreilles, des queues, des bras, etc. Le grand problème réside dans l’impact, totalement nul, qu’ont ses ajouts. Non seulement ils ne sont que très rarement jolis, mais en plus ils n’apportent rien. Il sera par exemple possible de créer des monstres sans ajout et d’avancer totalement tranquillement.

Les génies sont plutôt cool !

Le gameplay

Si vous devez créer des monstres, c’est bien pour une raison, c’est pour vous aider à détruire le mal. Mais voilà, les génies sont quelques peu taquins et ont des envies. Eh ouais, comme des gosses. Ainsi, lors de votre avancement dans le jeu, vous débloquerez des parties de corps de génies mais également des stickers d’ambiance. Ceux-ci permettent de créer des formes bien spécifiques sur les zones que l’on peut graffer. Pour qu’un génie soit content, il faut lui offrir un environnement adéquat. Ainsi, soyez à l’écoute de votre génie (de vrais tamagotchi ma foi) et dessinez ce dont ils ont envie pour les rendre heureux. lorsqu’ils planeront au septième ciel, ils vous offrirons de la Super Peinture. Ouais, original. Cette super peinture permet de détruire grâce à vos dessins, les zones les plus infestés. Voilà, vous avez la mécanique du jeu. Répétez une dizaine de fois et vous aurez les deux premiers tiers du titre, redondants mais sympathiques de par les décors inspirés et l’univers global du jeu, heureusement.

On dirait vraiment Infamous parfois !

La dernière partie, quant à elle, casse totalement avec ce que vous avez pu connaître en termes de gameplay. Utilisez votre pinceau magique pour surfer dans les airs, allez à toute allure et utilisez les éléments pour envoyer des sorts de pouvoirs et vous débarrasser de gros monstres. C’est basique à souhait, et pourtant, arrivé à ce niveau du jeu, les phases d’action semblent terriblement libératrices, amenant un peu de simplicité et de lucidité au titre. Toutefois, force est de constater que si ces deux phases sont toutes les deux plutôt réussies, elles sont toutefois peu équilibrées et apportent peu de challenge. Pour cause, la seule vraie difficulté à laquelle j’ai du faire face est le boss de fin, surprenant gros sac à PV.

Et que ça glisse !

L’histoire, le vrai point.

Si le gameplay n’est finalement pas le point central du jeu, ce n’est pas forcément ce qui me gêne. Pour cause, j’ai tendance, de toute façon, à favoriser les jeux pour leur capacité à me raconter une histoire, plus qu’à me surprendre par leur originalité. Ainsi, j’attendais beaucoup de ce Concrete Genie, exclusivité PS4, à la patte graphique si spécifique, très clairement inscrite dans la lignée des meilleurs jeux indépendants. Pourtant, tout du long de mon expérience, j’ai cherché au titre un sens caché et une explicable farfelue composée d’un message sous-jacent des plus intéressants, je n’ai pas trouvé grand chose. D’où vient le mal ? Pourquoi trouve-t-il un pinceau magique ? De quoi parle-t-on  ? Je n’en sais toujours rien, et c’est regrettable.

Ah ouais… on a du taf !

Mon avis

Concrete Genie est un bon jeu qui vaut ses 30€ (environ) mais n’est pas exempt de défauts. Particulièrement joli et très agréable à suivre, le jeu se termine avec plaisir en quelques heures (5-6 heures de jeu sont nécessaires). Toutefois, malgré un concept original et qui aurait pu faire mouche, le titre semble manquer d’ambition et apparaît comme légèrement décevant par rapport aux promesses qui avaient été faites. C’est un peu dommage, car il semble évident que la recette avait tout pour fonctionner si le concept avait été plus profondément exploré.

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