NEWS – Blacknut

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NEWS – Blacknut Intéressant !

Le futur du gaming, c’est dans le Cloud. Alors, lève la tête et observe bien les nuages. Ou prends un abonnement pour jouer, c’est bien aussi.

À l’instar de la solution française Shadow développée par l’équipe Blade, une start-up tout droit venue de Rennes propose désormais un « Netflix du jeu vidéo« . Plutôt que de proposer de contrôler un ordinateur puissant à distance depuis une petite boi-boîte à la maison et ce moyennant une bonne connexion Internet (fibre optique de préférence), Blacknut se présente comme un site, une interface qui permet directement d’accéder à un catalogue de jeu fourni.

14,99€ par mois, 200 jeux à disposition

La promesse ? Se connecter, lancer des jeux et point-barre. Pas de tâches intermédiaires, pas de PC à gérer, pas d’espace disque à vérifier ou tout le tintouin qui va avec. L’utilisateur, qu’il soit sur un ordinateur, une TV connectée ou un device Android pourra accéder à des jeux issus de studios indépendants ou de studios français et directement profiter des titres au même titre que de lancer des séries sur Netflix.

Bon évidemment, Blacknut n’est pas le premier à se lancer dans le CloudGaming, Sony propose déjà le Playstation Now par exemple qui permet de jouer à des jeux PS3/PS4 avec à peu près les mêmes conditions. Mais du coup, quel public le studio Rennais vise-t’il ?

Qui joue à quoi ?

Les jeux proposés sont clairement orientés grand public, à destination des parents qui souhaitent jouer avec leurs enfants et ornithorynques, ou des groupes de joueurs qui s’amuseraient sur des jeux de sociétés digitaux. À l’image de Netflix, Blacknut proposera à ses utilisateurs de configurer le compte en fonction des préférences culturelles (livres, films, jeux préférés) qui permettra d’orienter le catalogue et de proposer les titres les plus pertinents.

Après, je pourrais aussi vous assommer avec les chiffres autour de Blacknut, le fait que l’entreprise a réussi à lever 2,8 millions d’euros pour mener à bien le projet ou qu’ils prévoient d’étendre leur offre au public anglophone (UK et US) ou qu’ils visent 300 000 abonnés d’ici 5 ans pour être prospères, mais je vais m’arrêter sur un point plus intéressant : le mode de rémunération pour les titres qui sont lancés dans leur catalogue.

Afin de mettre tous les studios de jeux vidéo qui ont leur place dans le catalogue de Blacknut sur le même niveau, le fondateur Olivier Avaro déclare que les gains seront attribués en fonction de la consommation de chaque abonné. Une forme de paie équitable qui ne favorise aucun studio en particulier.

Et comme le dit mon pote Quentin : « C’est d’la balle. » Enfin, il a pas dit exactement ça, mais je le pense. En tous cas, le futur du Cloud Gaming est sexy.

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