Sorti le 16 mai 2017, Farpoint est un FPS imaginé pour le Playstation VR. Il est l’œuvre d’Impulse Gear de Sony Interactive Entertainment. Sa réelle nouveauté réside dans l’accessoire que Sony essayera de vous vendre en pack avec le jeu, j’ai nommé la manette de visée PS VR.

Côté pitch, ça ne servirait à rien de développer pendant des heures, c’est mou. Mou du genou, mou du guidon, mou de tout ce que vous voulez !
Pour cause, vous êtes en mission « banale » lorsque votre vaisseau est aspiré dans un trou noir (truc de dingue !) et vous vous retrouvez perdu sur une planète hostile, remplie de monstres. Bah oui, parce que imaginez si vous étiez arrivés sur une jolie planète où il n’y aurait que des chatons… bah là il n’y aurait pas eu de jeu.
Vous allez donc essayer de retrouver vos partenaires et The Pilgrim, une station de survie (disons). Parce que vous n’avez pas envie de mourir là. Personne ne le voudrait. Rien de bien original donc.

Direction artistique

Nous en avons déjà parlé, et ça me choque toujours autant : la VR, c’est moche. C’est immersif, mais c’est moche. C’est tellement pixelisé que vous avez l’impression qu’on vous a collé une borne d’arcade sur le nez. On peut presque compter le nombre de pixels lors des phases de chargements. Et 72. Il y en a 72 pour être précis.

Une fois que l’on a accepté ce fait, Farpoint est plutôt joli. Attention, nous n’avons pas la qualité de détail que l’on pourrait avoir dans un Uncharted 4: A Thief’s End mais bon, les dessins sont plutôt jolis. D’autant plus que les grottes réservent de bonnes surprises.

Pour ce qui est de la musique, je suis tout à fait surpris, mais il a été choisi que le jeu n’en aurait presque pas. Le plus souvent, vous n’entendez que le vent et vos pas sur le sable. C’est tout. Pour le coup niveau ambiance, c’est pas mal.

Expérience de jeu ?

C’est là que tout se décide. Soyons francs.
Pour tout vous dire, j’ai eu 2 expériences de jeu : la première demi-heure de jeu et le reste.

Lorsque j’ai lancé le jeu, j’ai joué à Farpoint puis au bout de 30 minutes je me suis arrêté. J’ai détesté le jeu. Très déçu, j’ai trouvé la réalisation et le gameplay à la limite du lamentable. Mais bon, il faisait chaud et le PS VR n’est pas vraiment toujours très agréable à porter. D’autant plus que ma manette a fait des siennes et est devenue totalement incontrôlable.
Mais… je suis quand même allé jusqu’à payer le pack avec la manette de visée PS VR qui est quand même à 90€. Donc bon. Faut se forcer comme on dit, j’y suis retourné.

La deuxième fois, je me suis mis dans de meilleures conditions, j’ai pris mon temps et me suis relancé dans l’aventure. Cette fois-ci, je me suis concentré sur les détails des armes : c’est joli quand même. J’ai avancé dans l’expérience en me disant « de toute façon c’est nul » et puis finalement c’était pas si mal. C’était même très sympa ! Et puis petit à petit, finalement, je me suis rendu compte que j’aime vraiment bien ce jeu. Comme quoi, il ne faut jamais s’arrêter à la première idée !

Anecdote : d’ailleurs, pour info, ça n’a rien à voir, mais c’est tellement vrai (qu’il ne faut pas juger un jeu sur sa première expérience) que si je m’étais arrêté à mon premier avis sur un jeu, je n’aurais jamais joué à Gears of War, premier du nom. Un ami me l’avait prêté et j’ai détesté le jeu la première fois. Finalement, il a insisté et je m’y suis remis jusqu’à participer à de nombreux concours sur LGX (anciennement League Xbox) avec lui. Et on a même finis 11ème français ! Comme quoi…

Côté bestiaire, c’est pauvre. Il n’y a que peu de monstres, un seul boss (MAIS QUOIIIII ?!?) et ceux-ci ne sont même pas très originaux. Pour le coup, si vous vous rappelez des d’araignées de Half Life, ce sont les mêmes. Et elles vous sautent au visage de la même façon. Mais en VR.

Motion sickness

Dès qu’on parle de réalité virtuelle, on pense au motion sickness. En français, un mal de cœur lié aux mouvements de l’image dans le casque. Bref, ça donne envie de vomir quoi.
Pour ma part, je n’ai jamais été dérangé par quelque jeu que ce soit en VR. Je ne comprenais donc pas vraiment cette remarque mais je croyais bien volontiers mes quelques amis venus à la maison pour tester le casque et dont le visage est passé du rose au vert en quelques minutes.

Malheureusement pour moi, Farpoint m’a fait découvrir ça.
Au bout de 30 minutes, j’ai envie de vomir. Le grand problème du jeu, c’est que les missions durent environ 40 minutes. Donc pendant 10 minutes, je lutte pour résister. Pas à la difficulté, pas à la tension du jeu, mais bien à l’envie de gerber. Voilà. C’est dit. Bref, mon conseil, jouez l’estomac léger. Voire vide. C’est mieux vide. C’est plus sûr.

Mon avis :

Note : 15/20

Farpoint a été annoncé comme « le premier vrai FPS du PS VR ». Je ne dirai pas qu’il s’agit du premier jeu PS VR puisque pour moi Batman: Arkham VR est une merveille sans nom. Mais passons. Avec presque 8 heures de durée de vie, Farpoint est un bon jeu, peut-être un très bon jeu même. Après plusieurs sessions, il devient de meilleur en meilleur.
Cependant, attention au motion sickness et au porte-feuille sickness. Non parce que 90€, ça pique quand même sérieusement…

Voilà voilà, c’est tout pour moi, merci !